Après une assez longue période de « crédit bon marché », encouragée par la concurrence féroce entre les différents établissements bancaires, le taux moyen des prêts immobiliers est reparti à la hausse en janvier dernier. Une augmentation infime, certes, mais significative pour les emprunteurs. D’ailleurs, pour la première fois depuis longtemps, le taux de l’inflation lui a été inférieur. Les taux ont atteint leur niveau plancher L’année dernière, dans la lignée de celles qui l’ont précédé, le taux immobilier proposé par les différents organismes de crédit était à un niveau si bas qu’il était impossible pour ces derniers de le réduire davantage. Important D’ailleurs, le taux moyen a même connu la tendance inverse en gagnant 0,01 point entre décembre 2018 et janvier 2019, passant à 1,45 %. Cette augmentation peut paraître insignifiante, mais elle a son importance. En effet, c’est la première fois depuis longtemps qu’il surpasse le taux de l’inflation, d’après les chiffres communiqués par Crédit Logement/CSA. Ce que la hausse signifie pour l’emprunteur Important Tant que le taux moyen surpasse celui de l’inflation, les incidences sur les prêts demeurent insignifiantes, puisque l’écart reste faible. Pour rappel, le taux de l’inflation était de 1,2 % en début d’année. Ainsi, pour le moment, la situation ne change quasiment rien pour le souscripteur qui continue de bénéficier de conditions fortement favorables. Pour le constater, il lui suffit de procéder à une simulation de prêt immobilier. Il faut savoir qu’un niveau d’inflation élevé et supérieur aux taux des crédits immobiliers est une bonne nouvelle pour les emprunteurs, car cela signifie que le taux d’intérêt réel devient négatif et que le crédit ne leur coûte presque rien. Et c’est encore mieux si l’inflation débouche sur une revalorisation salariale. Comme le montant des mensualités ne changera pas jusqu’à son échéance, il lui sera plus facile de procéder aux remboursements. Cela dit, pour que cette différence soit bien perceptible, il faut que la hausse de salaire se fasse de manière régulière. Important Par contre, si l’emprunteur n’a pas convenu au préalable d’un prêt à taux fixe, l’organisme prêteur peut renégocier le montant des mensualités pour les revoir à la hausse, intégrant ainsi l’inflation dans les calculs.