Présentant à la fois des avantages et des inconvénients pour les emprunteurs, la rallonge de la durée des crédits immobiliers incite un grand nombre de ménages à souscrire un prêt pour financer leurs projets. Cette politique bancaire, en vogue depuis près de deux ans, convient particulièrement aux acheteurs potentiels aux revenus modestes et à ceux qui souhaitent accéder à la propriété pour la première fois. Une hausse significative des prêts sur 25 ans De nombreux prêts immobiliers contractés au début de cette année ont été souscrits pour une durée supérieure à 20 ans. Dans les détails, plus de 41 % des crédits courent sur 25 ans, voire plus. Ce type de financement ne représentait que 15 % de la production de crédits en 2014. Cependant, la hausse continue des tarifs immobiliers contraint les acquéreurs, notamment les primo-accédants, à opter pour une durée de financement plus longue. Une solution qui peut revenir cher Le retour des crédits à très longue durée a permis à de nombreux ménages de se lancer dans l’acquisition d’un logement. En effet, grâce à cette solution, ils peuvent accéder à un capital plus important, sans être soumis à de lourdes mensualités qui peuvent plomber leur budget. Important Cependant, plus le délai de remboursement est étalé dans le temps, plus le prêt coûtera cher. L’emprunteur devra s’acquitter des frais relatifs à l’assurance emprunteur et des intérêts jusqu’au terme du contrat. Si l’acquéreur décide de revendre le bien avant la fin du crédit, il sera tenu de rembourser une grande partie de la somme empruntée (plus de 70 % pour un prêt sur 30 ans). Les banques de moins en moins enclines à accorder des prêts sur 30 ans Important Afin de se protéger contre la baisse probable des tarifs immobiliers dans les années à venir, les établissements de crédit n’accordent que peu de prêts sur 30 ans. Ceux qui souhaitent bénéficier de cette solution doivent ainsi se soumettre à des conditions d’octroi plus strictes. Cette limitation restrictive leur permet de réduire les risques d’impayés et de prémunir les souscripteurs contre des déconvenues et des soucis financiers.