L’encours des crédits immobiliers se maintient à un niveau exceptionnel

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 1 avril 2019 .
Temps de lecture : 2 min

La promesse Meilleurtaux

Chez Meilleurtaux nous aspirons à vous aider à prendre de meilleures décisions sur vos finances. Notre combat : vous rendre gagnant sur votre argent en vous donnant toutes les clés de compréhension sur nos offres. Consultez notre méthode de présentation des offres et comment nous nous rémunérons sur chacun de nos services.

Détails

Publié le lundi 1 avril 2019 10:29 par la Rédaction Meilleurtaux

Depuis 2015, l’encours des prêts immobiliers n’est plus descendu sous la barre des deux cents milliards d’euros, ce qui marque une période de quatre années exceptionnelles pour le marché immobilier, bien que l’exercice 2018 ait été moins faste que celui de 2017. Globalement, l’activité de crédit s’est bien portée l’année dernière, avec un encours en hausse de +5,8 % en rythme annuel.

Des taux d’intérêt à des niveaux bas

Ce maintien de la production de nouveaux emprunts s’explique par des taux d’intérêt avantageux qui incitent les ménages à entreprendre des projets immobiliers.

Avec l’assouplissement des conditions d’octroi par les organismes financiers, les clients se bousculent afin de contracter un crédit immobilier pour l’acquisition d’un logement ou pour la rénovation de leur habitat.

Important En outre, ils pouvaient profiter de l’allongement exceptionnel de la durée des prêts. Ce qui a permis à de nombreux ménages de se solvabiliser et de devenir propriétaires malgré des revenus modestes.

Dans le même temps, l’augmentation du prix de l’immobilier les a aussi poussés à emprunter beaucoup plus de capitaux.

Des renégociations en recul

L’important ralentissement de la production de prêt immobilier de l’année 2018 par rapport au pic de l’année 2017 qui avait atteint les 273 milliards d’euros est dû au recul des opérations de rachat et de renégociation de crédit.

Important En effet, les demandes relatives à ces opérations ont connu une baisse assez conséquente, malgré des conditions de financement plus que favorables.

Selon les statistiques de la Banque de France, les flux sur les rachats et les renégociations de créances ont grandement chuté si on les comparait avec les chiffres de l’année précédente sur la même période, soit 35 milliards d’euros en 2018, contre 113 milliards un an plus tôt.

Et alors que les taux d’intérêt sont toujours très bas, les clients ne se sont pas empressés de revoir les conditions initiales de leur prêt.

Du côté des établissements bancaires, la baisse des renégociations représente une aubaine, puisqu’ils n’auront plus à fournir beaucoup d’efforts pour conquérir davantage de nouveaux clients.

Écrit par
La rédaction Meilleurtaux