Malgré les problèmes économiques et politiques dans l’Hexagone, les dernières statistiques publiées par les spécialistes de l’immobilier indiquent qu’environ 30 % des Français envisagent d’acquérir un logement en 2019. Écart important entre les intentions d’achat et les actes d’achat Même si la France traverse une légère crise politico-économique et que le prix des logements connait une hausse constante, les Français continuent de vouloir investir dans l’immobilier. Selon les enquêtes menées par des professionnels du secteur, « Plus de la moitié des Français souhaiteraient acquérir un bien ». À noter que les jeunes actifs qui disposent d’une capacité d’emprunt importante sont nettement plus nombreux chez les aspirants à la propriété. Ainsi, 65 % d’entre eux désirent ne plus avoir à louer leur lieu de résidence. Cependant, ce chiffre baisse de moitié lorsque le moment d’acheter arrive. Ils ne sont plus que 30 % à concrétiser leur projet. Les acheteurs de plus en plus attirés par l’immobilier ancien Les Français sont plus enclins à investir dans l’ancien, qu’ils soient à la recherche d’une résidence principale ou d’un bien à mettre en location. En effet, l’année dernière, le marché de l’ancien a enregistré des chiffres record : environ 970 000 transactions ont été conclues et enregistrées chez les notaires. Les logements neufs intéressent moins les Français. Chiffres à l’appui, le nombre de mises en chantier a reculé considérablement à cause des réformes concernant les aides au logement. En 2018, à peine plus de 115 500 transactions ont été comptabilisées par les agences immobilières. Un pouvoir d’achat assez bas et des impôts élevés Le manque de moyens financiers constitue l’une des causes principales qui empêchent les ménages d’investir dans l’immobilier. D’après les résultats d’une récente enquête, « 45 % d’entre eux affirment que leur pouvoir d’achat ne leur permet pas de se lancer dans l’acquisition d’un logement, le prix des maisons et des appartements ayant flambé dans leur zone de résidence ». La hausse des taxes immobilières demeure également un obstacle majeur. En effet, d’après les données issues de l’Union Nationale des Propriétaires Immobiliers, « Les impôts n’ont cessé d’augmenter, affichant une croissance de +11,8 % sur les 7 dernières années ».