La France détient le record du plus grand nombre de résidences secondaires d’Europe, avec 10 % de l’ensemble du parc national de logements début 2016. Bien que les acheteurs choisissent de plus souvent les zones proches des pôles urbains, les prix ne se sont pas envolés à la campagne. Combinés aux taux d’intérêt faibles actuels, ils offrent aux ménages une opportunité de faire de bonnes affaires. Demande croissante pour des résidences secondaires proches des pôles urbains Le changement des modes de consommation a permis l’essor de la location ponctuelle de maisons au lieu de l’achat d’une résidence secondaire, l’objectif étant d’éviter les frais fixes d’entretien, de chauffage, etc. Par ailleurs, la crise économique de 2008 a eu un impact direct sur ce marché. L’heure est toutefois à une reprise en douceur. Et la demande s’est déplacée. Désormais, les acquéreurs privilégient les lieux de villégiature proches de métropoles afin de réduire le temps de déplacement lorsqu’ils souhaitent échapper quelques jours à la vie citadine. Car la clientèle est essentiellement composée de dirigeants ou d’entrepreneurs qui continuent à travailler, même le week-end, et ont donc besoin d’une connexion permanente au réseau 4G, ainsi que d’un accès facile aux transports. Une ligne de train représente un atout majeur pour les environs des centres-bourgs, qui reçoivent un nombre croissant de demandes pour des résidences principales par des Parisiens à la recherche d’une meilleure qualité de vie. Les anciennes destinations privilégiées des Parisiens désormais boudées Pour ces raisons, certaines régions bénéficient d’un intérêt plus marqué, tandis que d’autres sont boudées. Les Parisiens, par exemple, ont délaissé leurs destinations phares des années 1990 comme le littoral normand ou les alentours des étangs de Sologne. Dans le Calvados, les biens très haut de gamme construits en bord de mer restent très prisés et coûteux. En revanche, depuis la crise, les maisons localisées dans les secteurs éloignés de la mer et mal desservis se déprécient de près de 30 %. En Sologne aussi, les prix ont baissé de 30 % en dix ans. Conséquence, d’après les agences locales, le pourcentage de résidences secondaires ne représente plus de 15 % environ de l’activité contre 33 % auparavant. Les passionnés de chasse et de pêche ont donc la possibilité de faire de très bonnes affaires et avec l’accompagnement d’un courtier prêt immobilier, bénéficier de conditions très attractives. Demande soutenue pour les territoires proches comme Le Perche et le Vexin Aujourd’hui, on constate un fort engouement pour des territoires distants de plus ou moins 100 km de la capitale, comme Le Perche et le Vexin, qui connaissent un franc succès. Ces deux dernières années, les professionnels de l’immobilier du Perche constatent un afflux de clients parisiens, et la demande reste soutenue. Dès le premier trimestre, les agences spécialisées dans les résidences secondaires ont ainsi réalisé près de 40 % de leurs objectifs commerciaux pour l’année. Les longères, ces maisons typiques souvent proches d’un cours d’eau et d’espaces boisées, sont les plus plébiscitées. Le Vexin accueille pour sa part des familles qui vivent dans l’ouest de Paris et souhaitent pouvoir rejoindre leur maison en moins d’une heure et demie le vendredi soir. Les prix y sont également raisonnables. Important La vallée de Chevreuse et Fontainebleau, facilement accessibles depuis la capitale, attirent quant à eux une clientèle plus aisée.