Le marché de l’immobilier très tendu à Windsor

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 13 mai 2019 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 13 mai 2019 10:43 par la Rédaction Meilleurtaux

La stabilisation des tarifs immobiliers au Canada ne semble pas toucher l’ensemble du pays. D’après le constat des professionnels du secteur, comparé à la même période en 2018, les prix des biens ont progressé de plus de +12 % à Windsor, contre +8 % à Montréal et près de +6 % à Toronto. Le potentiel économique de Windsor attire de plus en plus les investisseurs. Mais cette affluence entraîne une pénurie de logements et, par conséquent, une forte tension sur le marché immobilier.

De plus en plus de maisons luxueuses proposées à la vente

L’offre immobilière de la ville est formée en majeure partie par des maisons individuelles. Et d’après l’analyse d’un expert du secteur,

« La hausse du nombre de résidences de luxe mises en vente contribue à la hausse des tarifs sur le marché ».

En effet, tous les biens classés dans la catégorie haut de gamme sont proposés à plus de 300 000 dollars.

D’autre part, le niveau très bas du taux immobilier appliqué par les banques régionales encourage les résidents à accéder à la propriété à Windsor, malgré la tendance haussière des tarifs.

Important Les conditions de financement sont si avantageuses que les prix pratiqués semblent plus abordables pour les futurs acquéreurs.

Néanmoins, certains agents immobiliers anticipent une stagnation voire un recul de la demande à cause des problèmes engendrés par :

• la compression du personnel du géant de l’automobile Chrysler ;
• la suppression d’emplois dans l’enseignement.

Les ménages à faibles revenus ont du mal à trouver des logements

Comme l’offre est très limitée, les ménages à faibles revenus, notamment les nouveaux arrivants, ont beaucoup de difficultés à trouver un logement.

Important D’ailleurs, le manque de biens disponibles concerne aussi bien la vente que la location, et de toute évidence les loyers ont également grimpé (+ 22 %).

Ceux qui n’ont pas les moyens (ou la chance) de louer un condo dans la région doivent alors se rabattre sur les refuges.

Selon les chiffres communiqués par les responsables de ces centres d’accueil,

« Le nombre de leurs pensionnaires ne cesse de croître chaque année ».