Le projet de loi sur l’énergie et le climat vient d’être soumis à l’examen des parlementaires fin avril dernier. Celui-ci concerne tout particulièrement la stratégie à adopter par la France en vue d’assurer la concrétisation de l’objectif zéro émission de gaz à effet de serre pour les 30 prochaines années. Le gouvernement, à travers le ministère de la Transition écologique et solidaire, a ainsi confirmé sa volonté de réussir son défi en révisant ce texte législatif. Plusieurs initiatives au profit du secteur du bâtiment Parmi les priorités évoquées dans ce projet, les travaux de rénovation énergétique tiennent une place importante. En effet, les logements privés reconnus comme étant des passoires thermiques feront l’objet d’une rénovation énergétique d’ici 2030. Pour ce faire, de nombreux dispositifs ont été mis en place pour encourager les Français à effectuer des travaux de mise aux normes et rendre leur logement moins énergivore. Pour financer le coût de ces opérations, les ménages peuvent accéder à différentes aides publiques, telles que : la prime à la conversion chaudière ; l’éco-prêt à taux zéro ; le crédit d’impôt pour la transition énergétique ; etc. Outre cela, l’État veut également activer la rénovation du parc automobile français afin de réduire de manière progressive les émissions de carbone. Important D’ailleurs, d’ici 10 ans, la France s’attend à ce qu’il n’y ait plus aucune voiture diesel ou à essence sur les routes. Dans cette optique, la prime à la conversion des véhicules facilite l’achat de véhicules thermiques ou hybrides rechargeables neufs ou d’occasion. Les point essentiels de la stratégie du gouvernement pour atteindre la neutralité carbone Le projet de loi sur l’énergie et le climat 2019 comporte 8 articles pouvant être résumés en quelques points essentiels : la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’un facteur 6 par rapport à l’année 1990 d’ici 2050. la réduction de moitié de la part du nucléaire dans la production d’électricité et la baisse du niveau de consommation d’énergies fossiles (- 40 %) à l’horizon 2035. la fermeture de toutes les centrales à charbon d’ici 2022. la création d’un Haut conseil pour le climat.