La hausse exorbitante des prix immobiliers pratiqués en région parisienne contraint les acquéreurs à se tourner vers des offres plus abordables. Selon le rapport mensuel publié par les professionnels du secteur, le marché enregistre une croissance remarquable dans les villes provinciales (les 50 plus importantes métropoles françaises), un phénomène courant à cette période de l’année. En effet, les acheteurs souhaitent conclure les transactions avant l’arrivée de la saison estivale (avant le mois de juin) pour faciliter le déménagement. Les prix poursuivent leur tendance haussière Malgré la flambée des prix dans de nombreuses villes de province, le nombre de transactions immobilières enregistrées ne cesse d’augmenter depuis le début de cette année. Le constat des agents immobiliers fait état de 12 acquéreurs pour 10 vendeurs à Montpellier, Lille et à Strasbourg. Il faut néanmoins préciser que la hausse observée pour le mois d’avril est plutôt modérée dans certaines métropoles, comme Lille, Toulouse et Marseille (atour de +0,5 %). En revanche, les prix ont progressé de plus de +1 % dans les villes de Nantes, Rennes et Lyon. À Paris, les tarifs immobiliers poursuivent sa tendance haussière, à 0,8 %, contre 1 % à Montpellier. Pour leur part, les primo-accédants sont intéressés par l’achat de petites surfaces. Important Ils sont d’ailleurs encouragés par les conditions de financement attractives pratiquées par les établissements bancaires. Les meilleurs dossiers peuvent même espérer une décote supplémentaire bien que le taux du marché soit déjà très bas. Les investisseurs ciblent les offres dans l’ancien Soucieux de rentabiliser leurs achats, les investisseurs privilégient l’ancien, en particulier les biens de petites surfaces. Les prix de ce type de bien ont alors connu une forte hausse, notamment à Paris et dans d’autres villes où la demande est soutenue. Important Mais la hausse constante des tarifs et l’encadrement des loyers dans ces zones tendues risquent de refroidir leurs ardeurs, surtout ceux qui souhaitent investir dans la capitale. D’autant plus que les professionnels immobiliers constatent un changement de comportement chez les ménages français : ces derniers se tournent de plus en plus vers les biens situés à l’écart des grands centres urbains.