La politique des taux immobiliers bas va perdurer. Mieux encore, plus que de se maintenir à un niveau déjà presque inédit, ces taux continuent de descendre, une baisse toujours fortement motivée par la concurrence entre les banques. Pour les emprunteurs, le moment est propice à la renégociation de crédit. Les avantages sont nombreux à condition bien sûr de savoir s’y prendre. Bien choisir le moment de la renégociation est primordial Avec les taux pratiqués actuellement par les banques et les organismes de crédit, il est presque toujours avantageux de renégocier prêt immobilier, peu importe à quel stade se trouve l’emprunt. Mais certains moments sont plus favorables que d’autres, et permettent d’économiser davantage. L’enjeu est donc de savoir quand procéder à cette opération. Le crédit immobilier est un emprunt à long terme, dont le remboursement peut atteindre désormais plus de 25 ans. Les analystes et professionnels du secteur sont unanimes : Important Le meilleur moment pour renégocier est lorsque le prêt est arrivé au tiers de sa durée. Mais la situation actuelle est tellement favorable aux emprunteurs que, peu importe le moment, leurs chances de sortir gagnants dans la transaction restent élevées. De plus, lorsque leurs banques refusent la renégociation, ils ont toujours la possibilité de faire racheter le crédit par un autre établissement qui leur proposerait des conditions plus avantageuses. Le taux des crédits sur 20 ans est tombé sous la barre du 1 % Les banques se sont données pour objectif premier d’attirer toujours plus de clients et de conclure avec eux un contrat sur le long terme. Faisant fi des profits à réaliser sur les crédits immobiliers, elles sont prêtes à faire l’effort de réduire continuellement leur taux. La concurrence est telle que s’endetter sur 20 ans à moins de 1 % est désormais possible. Certes, le taux moyen pour cette durée s’est établi à 1,35 % en avril. Mais en prenant le temps de bien scruter le marché, des emprunteurs ont pu dénicher le même type de prêt, à un taux exceptionnel de 0,95 %. Pour bien se rendre compte de la portée de cette baisse, il faut savoir que le même établissement proposait encore ce même prêt à 1,25 % au début de cette année.