Depuis quelques années, les acquéreurs français se ruent vers les appartements et les villas en vente au Portugal. Dans quelques jours, l’ouverture du huitième Salon de l’immobilier et du tourisme portugais sera l’occasion de réunir tous les investisseurs potentiels, retraités et actifs, afin de leur faire découvrir les opportunités qui les attendent. Une présence de plus en plus marquée sur la scène internationale Selon Cécile Gonçalves, directrice associée de l’agence Maison portugaise, le Portugal a su redonner un coup de fouet à son marché immobilier. Cécile Gonçalves Preuve de cette bonne santé, la vente d’appartements a connu un regain de dynamisme depuis quelque temps. L’attrait pour l’immobilier portugais dépasse même les frontières. Apemip, l’association portugaise des professionnels du secteur immobilier, affirme qu’ un cinquième des transactions immobilières ont été finalisé par des acheteurs étrangers l’année dernière. Parmi les nationalités les plus représentées, les Français arrivent en tête et concernent près d’un quart des transactions effectuées. Si le pays séduit autant les étrangers depuis quelques années, c’est parce qu’il propose des opportunités intéressantes aux acquéreurs qui rêvent d’y investir en locatif. Important En plus des prix très attractifs, les investisseurs bénéficient également d’une fiscalité particulièrement avantageuse, entre autres une exonération d'impôts sur le revenu pendant 10 ans grâce au statut de résident non-habituel mis en place en 2009. Un fort impact sur les prix de l’immobilier L’afflux des acquéreurs étrangers impacte grandement le marché de l’immobilier. Les prix s’envolent en raison de la multiplication des projets de promotion immobilière. Ils sont en hausse de +10,3 % l’année dernière selon les chiffres de l’Institut national des statistiques portugais (INE). Toutefois, le marché reste dynamique malgré cette flambée des prix, puisque le nombre de transactions a augmenté de +16,6 % sur la même période. Les banlieues de plus en plus prisées Pour 2019, les prix devraient encore grimper, mais selon Cécile Gonçalves, les progressions seraient moins spectaculaires dans les quartiers les plus prisés, comme l’Avenue de la liberté ou le Chiado pour les plus fortunés (9 000 à 10 000 euros le mètre carré). Cécile Gonçalves D’autres zones commencent à séduire les investisseurs étrangers, comme l’Est de Lisbonne où les prix varient de 3 500 à 6 000 euros. Les villes de la périphérie lisboète retiennent aussi l’attention des acheteurs avec des prix deux à trois fois moins chers qu’en centre-ville. La région de l’Algarve n’est pas en reste, puisque les Français y investissent bien plus que dans la capitale.