C’est désormais une tendance qui ne semble plus vouloir changer : le taux immobilier poursuit inlassablement sa trajectoire descendante. Dans ces conditions, non seulement il est profitable de souscrire un nouveau crédit immobilier, mais il est tout aussi intéressant de renégocier un contrat en cours, tellement les taux d'intérêt sont tombés à des niveaux historiquement bas. Renégocier son prêt, oui, mais à condition de s’y prendre correctement Avec la concurrence qui bat son plein entre les différents établissements bancaires, les banques traditionnelles comme les banques en ligne, l’emprunteur se trouve dans une position fortement favorable. Il serait à peine exagéré de dire qu’il a les banques à sa merci. Ayant tout intérêt à fidéliser ses clients existants, l’établissement bancaire est plus que jamais contraint à céder à leurs moindres envies. Important C’est donc l’occasion idéale pour renégocier prêt immobilier et profiter de conditions beaucoup plus avantageuses qu’au moment de la signature de l’offre de crédit plusieurs années auparavant. Attention toutefois. Avant de se lancer, l’emprunteur doit faire un point sur sa situation actuelle. Si le prêt se situe dans la seconde moitié du remboursement, la renégociation pourrait ne pas être rentable. Il en est de même si le capital restant dû est inférieur à 70 000 euros. Aussi, il n’aura aucun intérêt à renégocier ou à faire racheter son prêt si l’écart entre le taux d’origine et le nouveau taux proposé est de moins de 0,70 point. En effet, avec l’assurance emprunteur, le crédit pourrait revenir encore plus cher. Pour les primo-accédants, tous les feux sont au vert ! Pour ceux qui se lancent pour la première fois dans une acquisition immobilière, le moment est plus que jamais propice pour franchir le pas. Important En observant l’évolution des taux entre le mois d’avril et ce mois de mai, il apparait clairement que le crédit à bas coût n’est pas près de s’arrêter. Pour information, au mois d’avril dernier, les taux moyens étaient de : 1,29 % sur 15 ans ; 1,48 % sur 20 ans ; 1,70 % sur 25 ans. Mais après négociations, les meilleurs profils d’emprunteur ont pu obtenir des taux exceptionnels de : 1,20 % sur 15 ans ; 1,35 % sur 20 ans ; 1,50 % sur 25 ans. Les observateurs tablent sur une poursuite de la baisse des taux pour les mois à venir, ou du moins, sur une stabilisation. Selon eux, aucune hausse ne devrait survenir tant que la Banque Centrale Européenne (BCE) maintienne son taux directeur au même niveau.