Monaco est reconnue comme la ville qui affiche les prix immobiliers les plus élevés au monde. Fidèle à sa réputation, elle détient encore le record pour cette année avec un cours moyen au mètre carré qui tourne autour de 49 000 euros. Néanmoins, cette situation ne décourage pas ceux qui souhaitent y acquérir une résidence principale ou secondaire. Des prix qui supplantent ceux des mégapoles Devançant largement les villes de Tokyo (28 600 euros), de New York (24 900 euros) et de Londres (17 700 euros), la Principauté affiche des tarifs 237 % plus chers que la capitale française pour l’immobilier résidentiel haut de gamme. En effet, la ville de Paris n’arrive qu’à la dixième place dans la liste des villes les plus chères du monde avec un prix moyen de 14 500 euros le mètre carré. La demande est surtout boostée par les riches étrangers ImportantLes offres immobilières de luxe publiées à Monaco intéressent particulièrement la clientèle internationale aisée. Les professionnels du secteur constatent d’ailleurs une hausse significative de la demande des acheteurs anglo-saxons et des grosses fortunes du Moyen-Orient ou encore de la Grèce. Il va sans dire que les futurs acquéreurs doivent justifier d’une capacité d’emprunt et d’épargne très élevée pour pouvoir prétendre à l’achat d’un appartement haut de gamme ou d'une villa dans la Principauté. Ceci est d’autant plus valable si le bien se situe dans le Carré d’Or, dans le quartier de Monte-Carlo ou le vieux quartier, mais huppé du « Rocher » où les prix peuvent aller jusqu’à 100 000 euros le mètre carré. Le marché reste dynamique dans l’ensemble ImportantSelon les chiffres publiés par l’Observatoire de l’Immobilier, le marché monégasque affiche un réel dynamisme depuis l’année dernière. Le volume des ventes a effectivement augmenté en 2018, mais les prix moyens ont connu un léger repli par rapport à ceux des années précédentes. Dans le neuf, la livraison des appartements du Stella a boosté le marché (+ 62,1 %), mais il s’agit tout particulièrement de logements de type F2. Par ailleurs, de nombreux acheteurs ont aussi été attirés par les biens de grande surface, avec 5 pièces et plus. Le nombre des transactions dans l’ancien a également connu une légère hausse par rapport à 2017 (+ 11,1 %).