En Ile-de-France, en particulier dans la capitale et ses alentours, le prix de l’immobilier connait une hausse frénétique depuis quelques années. Le marché reste dynamique malgré tout. Et le plus dur pour les acheteurs reste de trouver un bien à acheter à Paris et ses environs immédiats. Ceux qui sont mis sur le marché trouvent en effet vite preneur. Pour habiter Paris, il faudra bientôt débourser en moyenne 10 000 euros La disparité de prix entre les arrondissements commence à disparaitre, ceux jugés auparavant plus accessibles se rapprochent en effet des quartiers dits « chics ». Important Cette situation se vérifie surtout dans l’immobilier ancien où il est désormais impossible de trouver un bien proposé à moins de 8 000 euros le m2, et ce, peu importe le quartier. Pire encore, du moins pour les acheteurs, le prix moyen du m2 devrait très bientôt dépasser les 10 000 euros, des biens à plus de 11 000 euros le m2 étant déjà proposés dans le cœur de la Cité des lumières. Dans le VIe arrondissement, les prix avoisinent même les 13 880 euros. Et le XXe arrondissement, censé être l’arrondissement le plus accessible, affiche un prix à peine 1,7 fois moins cher que dans celui-ci. À titre de comparaison, au début des années 2000, les prix dans le VIe représentaient plus du double de ceux pratiqués dans le XXe. La demande n’a pourtant jamais été aussi forte Autant la hausse des prix bat des records en Ile-de-France, autant les acheteurs se bousculent pour y élire domicile ou pour y investir dans la pierre. Ce paradoxe s’explique par l’emprunt immobilier qui n’a jamais été aussi avantageux pour les clients des banques et des autres organismes de crédit. Le dynamisme du marché est également favorisé par les énormes efforts que déploient les établissements prêteurs en vue d’attirer la clientèle et de compliquer la tâche à la concurrence. Que ce soit dans l’ancien ou dans le neuf et que ce soit pour les maisons individuelles ou pour les appartements, l’offre peine à suivre la demande. Important Selon les observateurs, tant que les taux d’intérêt resteront aussi bas, le volume des transactions dans la région restera au même niveau, et ce, même si les prix continuent de flamber.