Alors que les dispositifs de soutien à l’accession à la propriété avaient permis à des milliers de primo-accédants de s’offrir un logement, les pouvoirs publics ont refermé les vannes. Les conditions d’octroi des prêts à taux zéro, notamment, ont été durcies en 2018. Un changement qui s’est fait ressentir sur l’activité du secteur. Recentrage du PTZ aux seules zones C et B2 dans l’ancien Pour les ménages qui achètent leur première résidence principale, l’année 2018 a été marquée par la suppression de l’APL Accession et le resserrement des conditions d’octroi du crédit sans intérêts. Important S’ils optent pour un bien ancien, celui-ci est accessible en contrepartie d’un engagement à réaliser des travaux dont le montant correspond au minimum à 25 % du coût total de l’opération. Ce prêt aidé permet de financer jusqu’à 40 % de ladite somme. Le critère géographique entre également en considération, car le PTZ pour l’ancien a disparu pour les zones A, A bis et B1. Important Seules restent donc éligibles les villes rurales (zone C), ainsi que les petites villes ou périphéries de moyennes villes (zone B2). Fin du PTZ pour le neuf en zones C et B2 au 31 décembre Les conditions d’éligibilité au PTZ sont plus larges pour ceux qui envisagent l’achat d’un bien neuf. La part du montant global de l’opération finançable avec ce crédit gratuit est limitée à 40 % dans les zones A, A bis et B1. Pour rappel, elles regroupent la capitale, les grandes villes, ainsi que les périphéries de grandes villes. En revanche, la quotité est réduite de moitié dans les zones B2 et C. Les acquéreurs qui visent ces endroits ont jusqu’au 31 décembre de cette année pour se lancer, car à compter du 1er janvier prochain, le recours au PTZ pour ce type de projet ne sera plus possible. Pour tous les candidats à l’accession à la propriété, une simulation de crédit s’impose en intégrant dans le calcul les frais de notaire et les éventuelles aides auxquelles ils peuvent prétendre afin de boucler leur financement. Impact négatif sur l’activité des professionnels Les conséquences de ces changements se font ressentir tant du côté des acheteurs que des professionnels de l’immobilier. Selon notre directrice de la communication, Maël Bernier, le pourcentage de dossiers de crédits à l’habitat impliquant un prêt à taux zéro est passé de 15 % à moins de 10 %. Maël Bernier Et le constructeur de maisons individuelles Maisons France Confort déplore le fait que près de 15 % de leurs clients auparavant concernés par le PTZ ne puissent plus en bénéficier à l’heure actuelle.