À Paris, les prix de l’immobilier progressent bien plus qu’ailleurs. Pourtant, le marché dans la Capitale parait toujours aussi dynamique et, à y regarder de plus près, le nombre d’investisseurs étrangers qui se portent acquéreurs ne cesse d’augmenter. Assiste-t-on à une nouvelle « ruée vers l’or » dont le principal objet de la quête serait un logement parisien ? Les étrangers fortunés aiment investir à Paris Même si l’investissement locatif à Paris met une vingtaine d’années avant de devenir rentable, c’est une affaire qui intéresse de plus en plus d’étrangers fortunés, en particulier des Américains. Néanmoins, il serait faux de dire que les étrangers se ruent vers le marché parisien puisqu’au cours des 5 dernières années, la part des acheteurs non français dans les transactions immobilières est restée quasiment stable. Important L’année dernière, les acheteurs étrangers ont représenté 2,5 % des acteurs dans les ventes de résidence à Paris, soit 0,5 point de plus qu’en 2017 et 0,2 point de moins qu’en 2013. Outre les Américains, la France attire également les investisseurs italiens et allemands. Les acquéreurs chinois ne sont pas non plus en reste. Ceux-ci figurent à la 5e place du classement des étrangers les plus présents dans l’Hexagone. Leur point commun ? Ils se positionnent essentiellement sur le marché de l’immobilier de luxe. Les riches expatriés français rentrent au bercail Le phénomène s’est surtout accéléré depuis l’adoption par le peuple britannique du fameux Brexit. Les Français qui sont allés chercher fortune de l’autre côté de la Manche se sont alors inquiétés des possibles retombées que cela pourrait avoir sur leur situation. Si quelques-uns attendent encore de voir comment évolue la situation, nombreux sont ceux qui ont pris les devants et poussé la porte du bureau d’un courtier immobilier afin d’entamer une recherche d’appartement ou de maison à Paris. Au rayon « retour au bercail », le cas de certains Français interpelle. En effet, pour ces derniers, la raison de leur expatriation ainsi que celle de leur retour est étroitement liée au changement de gouvernement et, à fortiori, de régime fiscal.