Certains observateurs avaient parié sur une possible remontée des taux immobiliers cette année. Ils semblent qu’ils se soient trompés. En effet, si les taux moyens étaient déjà bas en début d’année, ils sont de nouveau légèrement en baisse depuis mars. Selon les professionnels du secteur, un certain nombre d’indicateurs laissent penser qu’ils atteindraient des niveaux historiquement bas d’ici quelques mois. Une tendance baissière favorisée par plusieurs facteurs En ce début de printemps, les taux de crédit immobilier restent très encourageants puisqu’ils sont de nouveau en baisse, surtout ceux qui sont affectés aux prêts longue durée. Ainsi, les prêts sur 15 et 20 ans peuvent se négocier à 0,80 % et à 1 %, contre 0,85 % sur 15 ans et 1,05 % sur 20 ans en 2016, année où les taux avaient atteint leur niveau le plus bas de l’histoire. La volonté de la Banque Centrale européenne de laisser ses taux directeurs inchangés contribue à maintenir les taux à un niveau plancher. Par ailleurs, la concurrence entre les établissements prêteurs est un autre facteur, chacun essayant de proposer des conditions alléchantes pour attirer des clients. Pour l’instant, tout indique que ces modalités attractives vont perdurer avec le recul des taux d’usure. Des taux à moins de 1,7% sur toutes les durées d’emprunt Les emprunteurs pourront donc bénéficier de conditions d’octroi particulièrement avantageuses depuis le mois dernier. Si on compare au mois de février, les diminutions des taux sont : de 0,01 % sur 15 ans (pour s’établir à 1,23 %) ; de 0,02 % sur 20 (soit 1,43 %) et 25 ans (1,69 %) ; de 0,07 % sur 7 ans (soit 0,77 %). Les baisses les plus remarquables concernent les taux appliqués sur les emprunts sur 10 ans (0,93 %) et 12 ans (1,08 %) avec - 0,08 %. Les meilleurs profils d’emprunteurs ont pu obtenir des taux à partir de 0,25 % pour 7 ans, 0,55 % pour 10 ans, 0,65 % pour 12 ans, 0,80 % pour 15 ans, 1 % pour 20 ans et 1,50 % pour 25 ans. Pour le mois de mars, 87 % des dossiers d’emprunt sont liés à des achats de résidences principales. Quant au reste des crédits immobiliers approuvés, 11 % concernaient des investissements locatifs, et seulement 1 % était destiné à financer des achats de résidences secondaires.