Le pouvoir d’achat immobilier des Français a évolué très positivement lors de la dernière décennie

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 11 avril 2019 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le jeudi 11 avril 2019 10:17 par la Rédaction Meilleurtaux

Depuis la fin de l’année 2018, l’actualité française est rythmée par le mouvement des Gilets jaunes qui réclament une augmentation de leur pouvoir d’achat. Malgré l’impression de baisse, un comparateur a tenu à démontrer, chiffres à l’appui, qu’en réalité, lors des 10 dernières années, le pouvoir d’achat des Français s’est redressé, et c’est particulièrement vrai pour le pouvoir d’achat immobilier.

Les réalités sont différentes selon les villes

De manière générale, les Français ont gagné en pouvoir d’achat immobilier. Toutefois, il est important de souligner que la situation n’est pas la même partout. Dans certaines villes, les surfaces achetables pour les ménages moyens ont été plus ou moins réduites.

Par exemple, ceux qui veulent acquérir une maison à Bordeaux ont perdu 25 m2 de capacité d’achat en l’espace de 10 ans. Ceux qui cherchent du côté de Lyon ont dû revoir leur ambition à la baisse et renoncer à 15 m2. Dans la ville de Rennes, la surface achetable a reculé de 9 m2 sur la même période.

À l’inverse, en 10 ans et à budget équivalent, les futurs propriétaires peuvent viser 76 m2 de plus qu’il y a 10 ans en choisissant d’investir à Saint-Étienne. Du côté du Mans, il existe aussi de bonnes affaires à saisir puisque la surface achetable s’y est accrue de 75 m2. Les autres villes où il serait intéressant d’investir selon le comparateur sont :

• Toulon ;
• Le Havre ;
• Grenoble ;
• Dijon ;
• Angers ;
• Reims.

Les taux bas favorisent l’emprunt

Si les aspirants à la propriété sont actuellement mieux lotis qu’il y a une dizaine d’années, c’est aussi et surtout grâce aux taux immobiliers qui sont descendus à un niveau historiquement bas, améliorant la capacité d’emprunt des ménages de quasiment 40 % sur la période.

La baisse du taux est surtout due à la forte concurrence que se livrent les acteurs du crédit, lesquels se sont multipliés ces derniers temps.

Ainsi, de plus gros prêts sont accordés aux ménages. Un emprunteur en mesure de rembourser 1 000 euros par mois pourra aujourd’hui obtenir 210 000 euros, contre « seulement » 150 000 en 2008.

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