Dans le choix du logement, chacun a ses priorités. Il est difficile pour les professionnels de l’immobilier de cerner les attentes de tous les acquéreurs ou locataires potentiels. Une étude menée conjointement par un spécialiste des bons plans immobiliers et une agence d’intérim digitale a permis de découvrir que la distance entre le domicile et le lieu de travail est un critère essentiel dans le choix du logement. Les attentes diffèrent d’un profil à l’autre Visant à définir les attentes immobilières de chacun suivant son statut professionnel (recruteur, salarié ou demandeur d’emploi), l’étude a démontré que les personnes avec une situation professionnelle et financière stable préfèrent vivre dans une commune située en périphérie de la ville ou en milieu rural. Toutefois, la distance qui sépare son lieu de travail à son domicile ne devrait pas être supérieure à 15 km pour les salariés. Les recruteurs préfèrent pour leur part une distance de 15 km à 30 km. Les demandeurs d’emploi sont en revanche moins exigeants, car près de 40 % des personnes interrogées disent accepter une distance allant jusqu’à 50 km. Ils souhaitent cependant s’établir dans de grandes villes. Par ailleurs, tous les profils souhaitent accéder à la propriété, mais pour réaliser leurs rêves, la plupart d’entre eux doivent trouver un financement. Et ceux qui ont déjà contracté des crédits, mais qui n’ont pas bénéficié d’un taux avantageux veulent renégocier leurs prêts immobiliers. Avec le niveau très bas des taux proposés par les banques actuellement, ils ont effectivement intérêt à demander une révision de leurs conditions de crédit. Les régions préférées par profil Près de 15 % des recruteurs sondés voudraient construire ou acheter une maison dans la région Auvergne–Rhône-Alpes. Les salariés et les demandeurs d’emploi préfèrent plutôt acquérir des biens immobiliers dans la région Île-de-France (respectivement 18 % et 14 %). La région PACA se trouve également dans la liste du top 3 des régions préférées des recruteurs et des salariés (11 %), tandis que les personnes déjà présentes sur le marché du travail opteraient pour l’Occitanie/Pyrénées Méditerranée après l’Auvergne–Rhône-Alpes.