Les particuliers qui envisagent d’acquérir un bien immobilier doivent élaborer un plan de financement complet. En plus du prix du logement, de nombreux frais doivent en effet être pris en compte. Heureusement, les taux d’intérêt historiquement bas des crédits compensent en partie ces charges annexes incontournables. La TVA à 20 % avec possibilité de bénéficier du taux réduit à 5,5 % Important L’acheteur doit s’acquitter de la TVA de 20 % sur le prix du bien neuf. Il est toutefois possible depuis 2014 de bénéficier d’un taux réduit à 5,5 %. Plusieurs conditions doivent néanmoins être remplies. Ainsi, l’appartement ou la maison doit se situer soit dans un quartier répondant aux critères de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine ou à défaut, à une distance inférieure à 300 mètres d’une zone ANRU soit dans un quartier QPV. Un plafond de revenus est également fixé, dont le montant est fonction de l’endroit. Il s’élève à 34 229 pour une personne seule résidant dans la capitale ou pour un couple francilien, et à 57 694 euros pour une famille de quatre personnes dans les autres villes de France. Autre condition, le prix de vente du bien ne peut excéder un certain montant selon la zone de tension immobilière (A, A bis, B1, B2 et C). Enfin, le bénéficiaire de la TVA à 5,5 % s’engage à utiliser le bien au titre de résidence principale pendant un minimum de 15 années. Les frais d’acquisition et le coût du prêt immobilier Pour les acquéreurs qui recourent à un emprunt bancaire, plusieurs frais sont à prendre en compte. Les intérêts sont inévitables, même si les taux immobiliers sont descendus à des niveaux record. Il faut également intégrer les frais de dossier, ainsi que les frais de garantie. S’y ajoutent les droits de mutation, qui comprennent les taxes pour les collectivités, ainsi que les émoluments du notaire. Selon qu’il s’agit d’une construction neuve ou ancienne, ces frais correspondent à environ 2-3 % ou 8 % du prix de vente du bien. Important Enfin, l’assurance est systématiquement exigée par les banques pour se protéger de toute défaillance de l’emprunteur. Ce contrat couvre les risques de décès, d’invalidité, d’incapacité de travail et de perte d’emploi. L’assureur prend le relai pour le paiement de tout ou partie des mensualités encore dû en cas de survenue de l’un des sinistres prévus. Outre ces différents frais, des imprévus peuvent survenir durant la transaction, générant des surcoûts. Les professionnels recommandent par conséquent de prévoir une marge de sécurité lors du calcul du budget.