Les taux immobiliers ont atteint un plancher. Si Les conditions d’emprunt sont encore plus que favorables pour les ménages qui souhaitent financer leur acquisition avec un prêt immobilier, les taux pourraient remonter. A l’occasion du 26ème Baromètre des taux, Meilleurtaux a simulé l’impact d’une hausse de taux sur le pouvoir d’achat des emprunteurs.C’est la question que tous les acquéreurs se posent : les taux vont-ils remonter rapidement ? S’il est difficile de prédire l’avenir en matière de taux immobiliers, aujourd’hui la tendance est à la stabilisation. Et les taux devraient encore rester bas en 2018.Début mars, les taux ne remontent pas. La pression commerciale n’est pas orientée à la hausse des barèmes des banques. Elles restent offensives dans un contexte de forte concurrenceHervé Hatt, Président de Meilleurtaux.Quel serait l’impact d’une hausse de taux pour les emprunteurs ?Lors de notre 26ème Observatoire des taux, nous avons simulé l’impact d’une hausse des taux de crédit immobilier sur un emprunt de 200 000 euros sur 20 ans (une des durées les plus demandées par les emprunteurs).Début mars, le taux immobilier moyen est de 1,65% sur 20 ans hors négociations. Il est effectivement possible d’obtenir un meilleur taux en comparant les banques et en négociant.Si les taux devaient remonter, les emprunteurs pourraient compenser la hausse par un allongement raisonnable de la durée du prêt.Si les taux devaient s’établir à 2% (soit une progression de 35 centimes), la mensualité serait de 1 011 euros à iso emprunt, soit un effort de 96 euros et un allongement de durée de 10 mois.De même pour un taux à 2,15% (soit une hausse de 50 centimes par rapport au taux de mars), les emprunteurs devraient allonger la durée du crédit de 1 an et 10 mois pour un effort de 141 euros.Dans le cas d’un taux de 2,50% (cas de figure d’une hausse de 0,85 centimes), les emprunteurs pourraient emprunter sur 2 ans et 2 mois de plus avec un effort de 243 euros sur les revenus.Si les taux augmentaient de 50 points de base, 5% des emprunteurs seraient exclusEn cas de remontée de taux de prêt immobilier de 50 centimes (soit un taux de 2,15% contre 1,65% aujourd’hui), seuls 5% des emprunteurs seraient excluent du marché.Cette part concerne les emprunteurs qui sont déjà au maximum de leur endettement et qui ne peuvent pas allonger la durée du crédit.2018 : une année positive pour le marchéEn ce début d’année, les conditions de financement restent donc exceptionnelles pour les emprunteurs. Et elles devraient se maintenir tout au long de l’année.Si les prix ont évidemment progressé dans la très grande majorité du territoire, il n’en demeure pas moins que la surface finançable reste confortable voire très confortable dans beaucoup de villes en régionsMaël Bernier, Directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux.