Pour calculer le coût total d’un achat immobilier, la majorité des acquéreurs prennent seulement en compte le prix du bien et éventuellement le coût de l’emprunt, mais de nombreux autres frais doivent être évalués et anticipés, car leur montant cumulé peut représenter une somme importante. Voici un petit guide qui vous permettra de vous y retrouver et de monter votre projet dans les meilleures conditions. Le coût d’un crédit Ces frais annexes ne sont pas pris en considération par tout le monde alors qu’ils peuvent représenter un montant non négligeable, environ 6 % à 7 % du crédit. Il est donc important de bien évaluer tous les paramètres comme : le taux du prêt ; le montant de l’assurance emprunteur ; les garanties hypothécaires ; ou la caution. Les droits de mutation Aussi appelés frais de notaire, ils sont constitués par : les impôts dus au titre de la transaction ; le coût des formalités administratives ; les honoraires ; et les débours (frais avancés par le notaire pour réaliser toutes les démarches). Important Ils varient en fonction du type de logement convoité et sont moins élevés lors de l’achat d’une habitation neuve ; 2 % à 3 % du prix de vente contre 7 % à 9 % pour un achat dans l’ancien. Les agences immobilières Pour ceux qui passent par une agence immobilière pour acheter un bien, il y aura aussi des frais à verser qui sont généralement compris entre 5 % et 10 % du prix d’achat. Afin de réduire le coût total de l’opération, nous vous conseillons de les négocier, ce qui vous fera réaliser des économies non négligeables. Pour un bien d’une valeur de 200 000 euros, vous pouvez obtenir une réduction d’environ 10 000 euros. Ne pas oublier les taxes d’habitation et foncière Certaines personnes, notamment parmi les primo-accédants, n’ont pas connaissance de la réglementation en matière des taxes foncière et d’habitation. Important Ainsi, il est bon de rappeler que la taxe d’habitation est à la charge exclusive de l’ancien propriétaire, à partir du moment où il occupe toujours le logement au 1er janvier. En revanche, la taxe foncière est systématiquement partagée entre l’acquéreur et le vendeur. Le montant de l’impôt acquitté par l’acheteur sera alors calculé au prorata temporis, c’est-à-dire selon la durée de l’occupation effective sur l’année. Par exemple, si l’acte de vente est signé le 1er août, l’acquéreur devra alors reverser au vendeur 5/12e du montant de la taxe foncière, correspondant à la période allant du 1er août au 31 décembre. Important De fait, si vous achetez une habitation en début d’année, le coût de l’impôt foncier peut s’avérer non négligeable. Les autres frais Suivant les cas, des frais supplémentaires peuvent venir alourdir la note comme les droits de courtage ou de copropriété qui sont souvent oubliés. Lorsque l’on achète un logement ancien, des travaux d’aménagement ou de rénovation peuvent être nécessaires et il faut anticiper leur coût pour ne pas se retrouver dans une situation difficile par la suite.