La baisse du pouvoir d’achat immobilier

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 7 novembre 2018 .
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Publié le vendredi 16 février 2018 11:58 par la Rédaction Meilleurtaux

D’après Maël Bernier, notre directrice de la communication, la hausse des prix qui a frappé de nombreuses grandes villes a, pour certaines d’entre elles, sérieusement grevé le pouvoir d’achat immobilier de leurs habitants. Certes, la situation n’est pas identique dans toutes les villes de France, mais on assiste presque partout à une baisse du pouvoir d’achat allant de 1 % à 10 % selon une étude menée par un professionnel du secteur.

La baisse des taux ne suffit plus

Pendant une certaine période, le niveau remarquablement bas des taux d’intérêt des emprunts a porté le secteur immobilier et a permis à de nombreuses personnes d’acheter un bien plus grand ou un peu plus cher que ce qu’elles avaient prévu.

Cependant, il semble que cette période faste soit terminée et que la hausse des prix commence à rogner petit à petit le pouvoir d’achat immobilier des ménages.

L’allongement de la durée des emprunts

Un fait symptomatique de cette situation est l’allongement de la durée des crédits qui a lieu depuis quelque temps.

L'Observatoire Crédit Logement/CSA a montré que celle-ci avait augmenté de 14 mois en 4 ans et de 4 mois pendant l’année 2017 pour atteindre une moyenne de 217 mois au quatrième trimestre. Elle n’est donc plus très loin de son maximum atteint juste avant la crise de 2008.

Des prix en forte augmentation

En moyenne, sur le plan national et sur une période d’une année, les prix de l’immobilier ont progressé de 5,1 % pour les appartements et de 3,1 % pour les maisons selon une récente étude menée par les notaires de France.

À part à Saint-Étienne, au Havre et à Dijon, le prix au mètre carré a augmenté dans toutes les grandes villes de France. C’est à Bordeaux que la hausse est la plus spectaculaire avec une progression de 12 % en un an.

Selon une étude menée par un courtier immobilier, c’est l’ouest de la France qui a connu la plus forte diminution du pouvoir d’achat avec des évolutions assez significatives des mensualités entre juin 2017 et janvier 2018 (+9,7 % pour Bordeaux, +3,8 % pour Rennes, +3,1 % pour Nantes).