Le taux d’intérêt n’est pas le seul élément à prendre en considération lors de la souscription d’un emprunt immobilier. D’autres paramètres entrent également en ligne de compte et peuvent alourdir considérablement la note. Frais d’assurance, modalités de remboursement anticipé, clause de transférabilité… Découvrez les différents points à négocier dans votre contrat de prêt. Indemnités de remboursement anticipé Aujourd’hui, rares sont les contrats de prêts immobiliers qui arrivent jusqu’à leur terme. Souvent, les propriétaires choisissent de revendre leur bien avant la fin de leur crédit pour acheter plus grand ou en raison d’un déménagement. Pour cela, l’emprunteur va rembourser son crédit plus tôt que prévu et devra s’acquitter de pénalités, appelées indemnités de remboursement anticipé (IRA). Le montant de ces IRA ne peut pas excéder 3 % du capital restant dû et ne doit pas être supérieur à 6 mois d’intérêts. Sachez toutefois que, tout comme le taux immobilier, ces frais peuvent être négociés. Certaines banques acceptent d’ailleurs de ne pas appliquer de pénalités pour certains profils. Coût de l’assurance emprunteur L’assurance de prêt, qui pèse jusqu’à 30 % du coût total du crédit et dont le prix a récemment grimpé, est un autre élément à considérer. Pour réduire la note, n’hésitez pas à faire jouer la concurrence en souscrivant une assurance individuelle, généralement plus abordable que le contrat de groupe proposé par votre banque. Et, depuis la loi Hamon, vous disposez d’un délai de douze mois après la signature de l’offre pour en changer. Modulation des échéances Pour plus de souplesse dans la gestion de votre crédit, les banques vous offrent désormais la possibilité de revoir à la hausse ou à la baisse le montant de vos remboursements mensuels, sans frais ni pénalités. Appelée « modulation des mensualités », cette faculté vous permet d’abaisser le coût du crédit, en réduisant la durée de crédit, et d’anticiper une baisse de vos revenus. « En moyenne, la variation est de l’ordre de + 20 % à – 20 % par an sur le coût de la mensualité. Pour ce qui est du rallongement ou du raccourcissement de la durée, elle ne dépasse pas les 2 ans », explique un courtier. Clause de transférabilité du prêt Enfin, votre contrat de crédit immobilier doit prévoir une clause de transférabilité. Pensez à activer cette option qui vous permet de « transférer » votre prêt en cours sur une nouvelle acquisition, surtout si vous pensez devoir revendre votre bien plus tard. En cas de transfert de prêt, vous serez exonéré d’IRA. Seuls les frais de dossier vous seront facturés.