Tandis que les banques ferment des agences, les courtiers immobiliers deviennent de plus en plus nombreux sur le marché français. 33 % des contrats de prêt actuels sont conclus par leur intermédiaire, et en 2017, ce pourcentage va passer à 40 %. Zoom sur cette profession à succès. Nombre et rôle des courtiers immobiliers en progression Le succès du métier de courtier immobilier s’explique notamment par la difficulté pour les banques à consacrer tout le temps nécessaire à l’information et à la conquête de nouveaux clients à l’heure où elle réduit ses effectifs et représentations physiques. Du côté des candidats au crédit, l’importance de l’offre et le durcissement des conditions d’octroi rendent la recherche et la souscription d’un crédit chronophages et complexes. Même en faisant le tour de tous les établissements bancaires et financiers traditionnels et en ligne, et avec la multiplication des simulateurs gratuits, il est rare de réussir à négocier les conditions optimales pour une primo-accession, pour une renégociation ou un rachat. Le courtier immobilier joue par conséquent ce rôle d’accompagnateur : il les conseille, étudie leur profil, les aide au montage de leur dossier, trie les propositions disponibles afin de dénicher les formules les mieux adaptées à leur profil et à leur endettement. À l’issue de ce travail, il a l’obligation légale de soumettre au moins trois simulations. Critères de choix d’un courtier immobilier pour les clients ImportantPour les particuliers, les principaux critères de choix d’un courtier sont l’étendue des services proposés, la réputation, l’envergure et l’indépendance par rapport aux grands groupes bancaires. C’est la garantie d’avoir une liste exhaustive d’options et des taux vraiment attractifs. Le recours à un courtier immobilier est parfois gratuit pour les clients, notamment s’il s’agit de prestataires web. En effet, c’est la banque qui les rémunère en leur qualité d’apporteur d’affaires avec une commission de 1 % plafonnée entre 3000 € et 4000 €. Mais pour prendre en charge la gamme complète de prestations jusqu’à la signature du contrat, certains réclament 1 % du montant du prêt au titre d’honoraires en plus de la commission bancaire. La plupart du temps, le prêteur ne facture pas ses frais de dossier au demandeur.