Après une année 2024 marquée par des turbulences économiques et politiques, le marché de l’immobilier ancien amorce une reprise encourageante. La baisse des taux d’intérêt et des prix semble redonner confiance aux acquéreurs. Pour 2025, bien que des incertitudes subsistent, les experts se montrent plutôt optimistes. Un regain d’activité sur fond de baisse des prix et des taux L’an passé, le segment de l’immobilier ancien a été gravement affecté par l’instabilité politique. La dissolution de l’Assemblée nationale et la chute du gouvernement en fin d’année ont paralysé les décisions d’achat, réduisant le volume des transactions à 775 000, contre 872 000 en 2023. Pourtant, un redressement s’est amorcé au dernier trimestre, grâce à la baisse des taux immobiliers et à un recul moyen des prix de 0,8 % à l’échelle nationale. Les acteurs du secteur, comme Orpi et Century 21, observent Une augmentation significative des compromis signés et des offres acceptées, Préfigurant une année 2025 plus favorable. Cette reprise est particulièrement notable dans certaines régions comme l’Occitanie, où le marché affiche une vitalité prometteuse. L’effet paradoxal des incertitudes fiscales en 2024 Bien que l’instabilité politique ait initialement ralenti le secteur, les débats sur de potentielles réformes fiscales ont accéléré les décisions d’achat. Les propositions d’augmentation des droits de mutation et de fiscalisation des plus-values des résidences principales, évoquées lors de l’examen du budget 2025, ont poussé de nombreux ménages à finaliser leurs projets immobiliers avant l’éventuelle entrée en vigueur de ces mesures. Des perspectives mitigées pour 2025 Malgré les signaux positifs, la reprise reste fragile et tributaire de plusieurs facteurs externes. L’évolution des taux d’intérêt demeure un élément clé : une hausse brutale pourrait freiner l’accès au crédit et éroder ainsi le pouvoir d’achat immobilier. De même, l’impact d’un éventuel rebond du chômage pourrait priver certains ménages de leurs chances de devenir propriétaires d’un logement. Les projections pour 2025, bien qu’optimistes, restent prudentes. ImportantLes experts tablent sur un volume de transactions compris entre 800 000 et 850 000, accompagné d’une légère hausse des prix estimée entre 2 % et 3 %. Une reprise durable nécessitera des ajustements équilibrés, tant sur le plan fiscal que sur celui des prix. À retenir Le marché immobilier ancien montre des signes de reprise après une année 2024 instable. La baisse des taux d’intérêt et des prix a encouragé de nouvelles transactions, malgré un contexte politique et fiscal incertain. Cependant, des facteurs comme l’évolution des taux et du chômage continuent de peser. Pour 2025, les experts prévoient entre 800 000 et 850 000 ventes, avec une légère hausse des prix.