Les locataires d’un logement en France devront payer en moyenne 723 euros par mois en 2025, soit 3,3 % par rapport à 2024. Néanmoins, d’après les professionnels de l’immobilier, pour ce montant, les surfaces habitables varient d’une ville à l’autre. Une situation contrastée selon les villes Même si la capitale demeure la ville la plus chère, avec une moyenne de 38,7 euros par mètre carré, certaines villes ont affiché des hausses plus marquées en ce début 2025. Dans cette liste se trouvent Rennes (+7,25 % sur un an) et Orléans (+6,24 %). ImportantAvec 723 euros incluant les charges, un ménage peut louer une pièce de 15 m² à Paris, un studio de 25 m² à Bordeaux, et un appartement de 54 m ² à Rouen. Pour référence, la moyenne nationale s’établit à 42,5 m². Cette situation tendue est due au ralentissement du marché de l’immobilier, conjuguée à un contexte économique. Avec un crédit moins accessible et des prix toujours élevés, moins de Français parviennent à concrétiser leurs projets d’acquisition d’un logement. Ils restent donc plus longtemps locataires, ce qui limite le stock de biens disponibles. La concurrence de la location saisonnière, une construction atone et des investisseurs en locatif freinés par la suppression du dispositif de défiscalisation Pinel complètent ce sombre tableau. Une hausse liée à celle de l’IRL, qui progresse de 2,47 % sur un an La croissance des loyers en 2025 est liée à la hausse de l’IRL (Indice de référence des loyers), chiffre qui a grimpé de 2,47 % sur un an. Le bailleur ne peut pas appliquer une augmentation supérieure à cet indice s’il veut modifier le loyer. D’autre part, il doit se conformer à la réglementation en vigueur : informer le locataire de sa décision dans un délai de 12 mois à compter de la date de révision indiquée dans le contrat de bail. Les locataires à la recherche de logements peuvent légitimement se demander quel loyer pour quel salaire prévoir. En principe, le montant du loyer ne doit pas dépasser 30 % des ressources du foyer, mais les propriétaires bailleurs exigent le plus souvent que le revenu d’un candidat à la location soit trois fois plus élevé que la somme réclamée pour la jouissance du bien. Les dossiers sont d’ailleurs sélectionnés sur la base de la règle des 33 %, laquelle définit la part de budget consacré au loyer hors charges. Ainsi, pour un loyer de 500 euros, il faut justifier d’un revenu minimum de 1 500 euros nets. Il convient de souligner qu’il ne s’agit pas d’une disposition légale, mais une mesure de précaution adoptée par les bailleurs pour éviter les impayés. À retenir Le loyer moyen en France augmente de 3,3 % en 2025 suite à la hausse de l’IRL (+2,47 % sur un an) et s’établit à 723 euros Le montant du loyer ne devrait pas dépasser 30 % des revenus du ménage, et les bailleurs appliquent le plus souvent la règle des 33 % pour sélectionner les dossiers