Périodiquement, l’INSEE publie l’indice de référence des loyers ou IRL qui sert de base de calcul lors de la revalorisation des loyers nus ou meublés par les propriétaires. Pour cette année, cet index a augmenté de 2,47 % sur 12 mois glissants. IRL : le taux de revalorisation maximum applicable par le propriétaire Au moment de chercher un logement, savoir quel salaire pour quel loyer n’est pas suffisant. Il faut également vérifier s’il existe une clause prévoyant une revalorisation mensuelle. La hausse ne pourra pas dépasser le dernier IRL défini par l’INSEE. Pour les appartements en HLM, c’est l’indice publié pour le compte du deuxième trimestre qui sera pris en compte. Pour ce troisième trimestre, cet indicateur a augmenté de 2,47 %. Dans le cas où le propriétaire a omis d’effectuer une revalorisation, celle-ci sera perdue. La prochaine sera alors pour le compte de l’année à venir, la révision n’étant pas rétroactive. Une revalorisation possible une fois par an au maximum Le propriétaire d’une location nue ou meublée peut revaloriser le loyer une fois par an au maximum. La date peut être précisée dans le bail ou survenir en fin d’année. Dans ce cas, c’est l’IRL du troisième trimestre qui servira de repère. Pour les logements considérés comme des passoires thermiques, c’est-à-dire affichant une note F ou G au DPE, la loi impose le gel du loyer. Une majoration exceptionnelle est cependant possible en cours de bail si le propriétaire effectue des travaux majeurs qui augmentent la valeur locative du bien. Néanmoins, il doit obtenir l’accord de l’occupant actuel avant d’appliquer la hausse. Pas de revalorisation possible sans clause spécifique Pour qu’une revalorisation du loyer soit possible, il faut qu’une clause du bail le prévoie expressément. En l’absence de disposition claire dans ce sens, un tel amendement est interdit. De plus, le propriétaire n’est pas autorisé à modifier un contrat en cours sans l’aval explicite du locataire. Celui-ci sera matérialisé par un avenant, mais la chance d’aboutir à un accord est généralement faible, dans la mesure où le changement désavantagera le locataire. Pour rappel, un bailleur n’a le droit de rompre un contrat que pour des motifs précis (souhait d’habiter les lieux, revente, mise à disposition pour un proche). À retenir L’IRL a augmenté de 2,47 % pour le troisième trimestre 2024. La revalorisation du loyer à la fin de l’année ne doit pas dépasser ce taux. Une augmentation de loyer est possible uniquement si une clause spécifique du bain le prévoit.