Le marché locatif parisien est confronté à une pénurie sans précédent. Le nombre de biens disponibles à la location a drastiquement diminué durant ces dernières années, ce qui complique la recherche d’un logement dans la capitale. Cette situation est due à plusieurs facteurs, notamment la forte demande, l’augmentation des prix et la transformation de certains bâtiments en résidences hôtelières. Les arrondissements les plus touchés Le marché de l’investissement locatif à Paris subit une tension sans précédent. Les arrondissements historiques et touristiques, tels que le 1er, le 2e, le 3e et le 4e, sont parmi les plus touchés par cette pénurie. ImportantCela s’explique par plusieurs facteurs : leur attractivité pour les touristes, leur densité de population élevée et la transformation de nombreux logements en résidences hôtelières, ce qui réduit le parc locatif traditionnel. Cette situation s’étend à l’est de la capitale, où les 12e, 13e, 14e et 20e arrondissements connaissent des tensions similaires. Ces quartiers en pleine mutation voient leur offre locative se restreindre sous la pression d’une demande toujours plus forte. Les studios, qui sont particulièrement convoités, sont les premières victimes de cette pénurie. Des disparités marquées selon les zones Si le cœur de Paris souffre d’une pénurie de logements, tous les quartiers ne sont toutefois pas logés à la même enseigne. En effet, certains secteurs présentent un marché locatif plus fluide. C’est notamment le cas des 15e et 16e arrondissements, qui bénéficient d’une offre plus abondante. Traditionnellement résidentiels, ces quartiers disposent d’un parc immobilier plus vaste, avec une proportion non négligeable de grands appartements. Cette situation s’explique en partie par leur éloignement relatif du centre historique et par une densité de population moindre. Néanmoins, il ne faut pas se leurrer : la demande reste malgré tout soutenue dans ces secteurs, et les loyers y sont généralement toujours élevés. La concurrence pour dénicher un logement, bien que moins féroce qu’ailleurs, demeure réelle. Les petites surfaces, encore très recherchées, se trouvent rapidement prises d’assaut. À retenir La pénurie de logements à louer à Paris est principalement due à une demande croissante, notamment de la part des touristes et des jeunes actifs, combinée à une offre insuffisante. La transformation de nombreux biens en résidences hôtelières et une construction nouvelle limitée aggravent cette situation, entraînant une hausse des loyers et une concurrence accrue pour les locataires potentiels. Les conséquences de cette pénurie se font ressentir sur l’ensemble du marché locatif parisien, ce qui rend difficile l’accès à un toit, en particulier pour les petites surfaces.