Avec le recul des taux d’intérêt et le desserrement des conditions d’octroi de prêts par les banques, les porteurs de projets immobiliers reviennent progressivement sur le marché. Néanmoins, même si le coût des crédits a nettement baissé en 6 mois, les règles du HCSF (Haut conseil de stabilité financière) empêchent un certain nombre de candidats à la propriété de concrétiser leur rêve. Cet article dévoile des pistes pour aider les futurs acheteurs à limiter le coût de l’opération. Un dossier solide pour pouvoir négocier le taux Les primo-accédants disposent généralement d’un budget modeste. Aussi, il est essentiel pour eux de négocier le taux avec la banque. En effet, ces dernières semaines, avec le recul général des taux d’intérêt, les établissements de prêt proposent des conditions attractives à ceux qui souhaitent devenir propriétaires pour la première fois. En outre, cette catégorie de profil peut également prétendre au prêt à taux zéro pour financer une partie de l’achat. À noter toutefois que l’éligibilité à ce dispositif est soumise à un certain nombre de critères, comme l’engagement à réaliser des travaux, dont le montant représente 25 % de la valeur totale de l’opération. D’autres alternatives au PTZ existent, comme le prêt d’accession sociale, ou encore le prêt accession Action Logement, tous à des taux réduits. La soumission d’un dossier solide est plus que nécessaire pour pouvoir négocier le taux du crédit immobilier. L’emprunteur peut se faire aider par un courtier pour le montage d’un dossier solide, et pour la recherche des offres les plus avantageuses. Grâce à sa maîtrise du marché et ses relations privilégiées avec les banques, cet expert peut trouver facilement la solution de financement qui répond à ses besoins. Présenter un apport personnel ImportantLa présentation d’un apport personnel optimise les chances du primo-accédant d’obtenir les fonds demandés à un taux plus compétitif. Parfois, la banque accepte un apport minimum qui correspond à 10 % du montant total de l’opération, mais dans certains cas, elle exige une somme plus conséquente (jusqu’à 30 %) avant d’accorder un financement. Cette contribution de l’emprunteur peut être constituée, entre autres, par d’une épargne, d’un prêt familial, d’une donation des parents, ou de participations et intéressements pour les salariés. A retenir Il est possible d’accéder à la propriété à moindre coût en présentant un dossier solide qui permet de négocier le taux. La présentation d’un apport personnel optimise également les chances d’obtenir des conditions avantageuses. Il est conseillé de se faire aider par un courtier immobilier dans le montage du dossier et la recherche des solutions de financement