Le recours au courtier pour décrocher un prêt immobilier se généralise

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 21 juillet 2023 .
Temps de lecture : 4 min

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Publié le dimanche 23 juillet 2023 08:45 par la Rédaction Meilleurtaux

Depuis début 2022, les critères d’obtention d’un crédit logement se sont considérablement durcis. Aussi, pour augmenter leurs chances, 43 % des aspirants propriétaires font appel à un professionnel du courtage immobilier. Ce spécialiste les aide non seulement à négocier les conditions de prêt les plus favorables, mais leur prodigue des conseils précieux à chaque étape de leur parcours.

Des projets entravés par les difficultés d’accès au crédit immobilier

Plus que jamais, pour les Français, la pierre reste une valeur sûre. Si certains se lancent dans un investissement locatif ou visent l’acquisition d’une résidence secondaire, l’achat d’une résidence principale reste la priorité.

Mais l’année dernière, dans un contexte de forte inflation, les taux d’intérêt des crédits à l’habitat sont remontés à une vitesse fulgurante. En parallèle, les banques ont considérablement resserré leurs conditions d’octroi, se pliant aux règles imposées par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), qui sont devenues contraignantes depuis le 1er janvier 2022.

Pour rappel, le taux d’endettement est plafonné à 35 %, ce qui signifie que la mensualité de remboursement, incluant l’assurance emprunteur, ne peut représenter plus de 35 % des revenus nets mensuels. En outre, le prêt doit être soldé en 25 ans au maximum, ou 27 ans si le logement financé est neuf.

Des conditions défavorables à la réalisation de projets d’achat immobilier

Important Résultat, les Français ont perdu près de 20 % de leur capacité d’emprunt en un an et demi et le recul des prix des biens ne suffit pas à compenser cette dégradation.

Car le mouvement n’en est qu’à ses prémices, la plupart des vendeurs se montrant encore réticents à accepter de revoir leurs ambitions à la baisse. En outre, avec une réglementation plus sévère concernant les logements énergivores, ceux qui affichent une bonne performance énergétique avec une étiquette allant de A à D, restent onéreux.

De plus en plus de Français peinent ainsi à concrétiser leur projet immobilier. Chez les moins de 34 ans, 57 % des candidats à l’accession à la propriété renoncent à leur projet ou le mettent en attente, dans l’espoir d’une évolution positive de la conjoncture dans les prochains mois. Même les ménages disposant de revenus confortables ne sont pas épargnés, car les nouvelles normes ne tiennent pas compte du reste à vivre. Quant aux investisseurs, ils sont pénalisés par l’inclusion des recettes locatives à l’ensemble des ressources du foyer dans le calcul du taux d’effort.

Le courtier, partenaire indispensable des emprunteurs immobiliers

Face à une conjoncture économique peu favorable et sur un marché en berne, les ménages sollicitent l’accompagnement d’un courtier immobilier. D’après une enquête menée par l’institut IFOP pour le compte de l’Association professionnelle des intermédiaires en crédit (Apic) en juin dernier,

84 % des Français connaissent parfaitement le courtage en crédit.

Cette proportion grimpe à 91 % chez les porteurs d’un projet d’achat immobilier.

Plusieurs facteurs motivent le recours aux services de ce professionnel, malgré le surcoût lié à sa rémunération :

• la recherche d’un taux avantageux ;
• le besoin d’une expertise (14 % des réponses) ;
• le gain de temps dans les démarches (18 % des suffrages) ;
• l’assistance pour un dossier sensible ou en cas de difficulté (10 %).

Important Au-delà de la recherche du taux d’intérêt le plus compétitif, ce spécialiste aide les emprunteurs à trouver la meilleure assurance.

Bien négociée, cette protection permet de faire baisser sensiblement le coût global du crédit. En s’adressant à un assureur externe, il est possible de réduire la facture de plusieurs milliers d’euros par rapport au contrat de groupe de la banque. La seule condition est de présenter une formule offrant un niveau de garanties équivalent, comme l’exige la loi. Et désormais, grâce à la loi Lemoine, il est possible de changer d’assurance à tout moment en cours de prêt, sans justification et sans frais, sous réserve d’équivalence des garanties.