Prêt immobilier : le montant moyen de l’apport personnel n’en finit plus de grimper

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 7 décembre 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le vendredi 8 décembre 2023 07:32 par la Rédaction Meilleurtaux

L’accès au prêt immobilier s’est considérablement durci en 2023, comme le révèle une récente étude menée par des professionnels du secteur. Pour espérer décrocher un prêt de 300 000 euros, il est désormais indispensable de gagner au moins 5 300 euros mensuels, ce qui représente une hausse de +23 % par rapport à l’année précédente. Cette augmentation significative rend l’accession à la propriété difficile pour de nombreux ménages.

Les détails incontournables du prêt immobilier

La réalité de ces nouvelles contraintes pose un défi financier considérable, surtout lorsque le salaire médian se situe à 2 000 euros. Même pour un foyer de deux personnes percevant cette somme tous les mois, emprunter 300 000 euros demeure hors de portée.

Les exigences accrues en matière de crédit immobilier ne concernent pas que les revenus mensuels. Ainsi, les emprunteurs avec un salaire de 4 000 euros se voient désormais limités à un montant de 230 000 euros, nécessitant donc une mobilisation plus importante de l’apport personnel pour compenser.

L’inévitable pression sur l’apport personnel

Parallèlement, l’apport personnel subit une hausse spectaculaire, atteignant en moyenne 72 000 euros pour un projet d’achat. En Île-de-France, cette contribution moyenne grimpe à 272 000 euros.

Ces chiffres révèlent une tendance inquiétante, suggérant que les opérations immobilières dans la région parisienne impliquent principalement des ménages qui possèdent déjà une propriété.

Ces derniers financent leur apport grâce à la vente d’un bien immobilier précédent, excluant ainsi les primo-accédants du marché.

Les stratégies face à ce nouveau paradigme

Face à cette nouvelle réalité, les emprunteurs se voient contraints de repenser leur approche.

ImportantPour ceux gagnant 4 000 euros, emprunter au-delà de 230 000 euros devient improbable. C’est pourquoi il est désormais préconisé de procéder à une mobilisation accrue d’apport pour réduire le montant du crédit.

Cette nécessité transforme le marché, mettant en lumière la prédominance des ménages déjà propriétaires et soulignant le besoin de solutions novatrices pour les primo-accédants.

Les acteurs du secteur immobilier sont ainsi confrontés à l’impératif d’innovation pour répondre aux défis croissants du crédit.

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