Immobilier parisien et crise sanitaire : certains quartiers s’en sortent très bien

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 2 août 2021 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 2 août 2021 11:41 par la Rédaction Meilleurtaux

Avec la crise sanitaire, les citadins ont fui la capitale pour s’établir en périphérie. Il ne s’agit pas d’une vérité absolue puisque certains arrondissements, à l’instar du XVe, continuent de séduire. Mieux encore, cette zone a grandement gagné en attractivité depuis les épisodes de confinements successifs. Au nord comme au sud, les prix sont repartis à la hausse.

Un marché toujours aussi dynamique

Le XVe arrondissement n’a pas échappé à la tendance baissière qui a frappé les grandes villes au sortir du premier confinement. Mais depuis, le marché a retrouvé des couleurs et la flambée des prix a repris de plus belle, notamment au nord de l’arrondissement.

Important En moyenne, le mètre carré se négocie à 12 415 euros, mais pour les biens d’exception, le prix peut facilement grimper à plus de 15 000 euros, en fonction de la localisation et des caractéristiques du logement.

Sans surprise, les maisons individuelles restent les plus prisées, dans l’idéal avec un espace extérieur, mais les appartements disposant d’un balcon peuvent déjà faire le bonheur des acquéreurs qui sont prêts à y mettre le prix.

Les appartements haut de gamme ont la cote

À titre d’exemple, un acheteur a dépensé 1,4 million d’euros pour s’offrir un appartement de 92 mètres carrés (15 217 euros le mètre carré) situé à l’avant-dernier étage d’un immeuble implanté non loin du square Garibaldi. La proximité du bien avec la station de métro La Motte Piquet-Grenelle explique certainement son prix élevé.

Pour trouver moins cher, le potentiel acquéreur doit consentir à réaliser des travaux de rénovation. Là encore, le prix du mètre carré dépasse les 12 000 euros, à l’instar de cet appartement de 153 mètres carrés situé près du Champ-de-Mars et affiché à 12 483 euros le mètre carré.

Pour que l’acquisition devienne intéressante, il faudrait que l’acquéreur soit éligible à l’éco-ptz (prêt à taux zéro), de manière à disposer plus facilement du budget nécessaire à la rénovation.

Le sud de l’arrondissement n’est pas en reste

Avant la crise, les acquéreurs boudaient le sud du XVe arrondissement à cause de son éloignement par rapport au centre-ville de la capitale. Mais aujourd’hui, cette distance est devenue un atout et le marché immobilier observe depuis la fin du premier confinement une très bonne dynamique.

Pour preuve, une transaction de plus de 5 millions d’euros y a été conclue, une vente impliquant un hôtel particulier qui s’étend sur 446 mètres carrés et qui nécessite pourtant des travaux de réfection.

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La rédaction Meilleurtaux