L’épargne accumulée depuis le début de la crise en 2020 sera consacrée à un projet immobilier pour près d’un tiers (28 %) des ménages, d’après une enquête menée par IFOP. Les projets à court terme comme l’achat d’une voiture ou le voyage n’intéressent que 23 % des Français. Par ailleurs, pour 22 % des répondants, cet argent servira à faire face aux imprévus du quotidien. Le souhait du gouvernement de réinjecter cet excédent d’épargne, dont le montant s’élève actuellement à 165 milliards d’euros, dans l’économie afin de relancer la croissance risque de ne pas se concrétiser. D’autant plus que les ménages qui ont pu économiser le plus (20 % des Français les plus aisés détiennent 70 % du surplus d’épargne) adoptent une stratégie attentiste. Les projets à court terme relégués au second plan ImportantLes Français ont ainsi relégué les projets à court terme au second plan et veulent miser sur la pierre. Avec l’argent qu’ils ont économisé depuis plus d’un an, les ménages riches n’auront aucune difficulté à concrétiser leurs projets immobiliers. D’ailleurs, ces derniers sont déjà propriétaires de leurs résidences principales, mais souhaitent acquérir une résidence secondaire ou investir dans le locatif. En revanche, les ménages aux revenus moyens doivent souscrire un prêt immobilier pour financer leurs acquisitions. Disposant d’un apport assez conséquent, ceux-ci pourront obtenir aisément des conditions de crédit avantageuses auprès des banques. À l’aide de nos outils de simulation immobilier, il est possible d’obtenir une réponse quasi instantanée à la question « combien puis-je emprunter ? ». En effet, nous pouvons vous aider à calculer votre capacité d’emprunt en fonction de la durée du crédit, du montant de l’apport personnel, du montant des mensualités souhaitées, et de votre taux d’endettement. 33 % des épargnants ont moins de 35 ans Cette enquête a également révélé que 33 % des épargnants ont entre 25 et 34 ans. Il s’agit pour la plupart des cadres supérieurs qui gagnent plus de 4 000 euros. Les acheteurs de plus de 50 ans ne représentent que 19 % des personnes qui ont accumulé le plus d’épargne depuis 2020.