Après une remontée plus marquée durant la période estivale, les taux de crédit immobilier sont orientés à la baisse en ce mois d’octobre pour de nombreuses enseignes. Mais pour le reste de l’année, les politiques des prêteurs varient. Baisse non généralisée des taux de crédit immobilier Selon les courtiers immobiliers, ce mois a commencé sous le signe d’un nouveau repli des taux d’intérêt. Le mouvement n’est pas uniforme, mais de manière générale, rares sont les barèmes affichant une hausse. En ce qui concerne l’évolution sur les prochaines semaines, les professionnels du marché ont du mal à faire des estimations ou à indiquer une future tendance dominante. En effet, en fonction de leur situation par rapport aux objectifs commerciaux annuels, les banques adoptent des stratégies différentes. Même l’évolution des taux de crédit immobilier à court terme reste incertaine, l’hypothèse d’une forte augmentation est à écarter et les experts penchent pour une stabilisation ou un repli modéré. En effet, les indices financiers diminuent et les derniers mois de l’année voient généralement une forte concurrence entre les établissements, ce qui devrait par ailleurs réduire encore le nombre d’acteurs appliquant des tarifs majorés. Conditions de marché favorables à l’accession à la propriété Les durées des emprunts distribués selon les enseignes sont à l’image des taux : à chacun sa politique. Toutefois, les courtiers relèvent des similitudes : les emprunts de courte durée (entre 7 et 10 ans), boudés par les candidats à la propriété, affichent des taux légèrement supérieurs. À l’inverse, les prêts longs sur 20 et 25 ans subissent des décotes plus intéressantes et sont le principal moteur de la baisse actuelle. Entre ces extrêmes, l’heure est la stabilité pour les financements sur 15 ans. ImportantPour les ménages désireux d’acheter un logement, toutes les conditions du marché sont donc actuellement réunies : les prix des biens sont alléchants et plusieurs mesures gouvernementales sont en leur faveur, comme l’élargissement du PTZ à l’ancien ou encore le maintien de l’APL accession, auparavant menacé de suppression. Quant aux taux de crédit immobilier, toujours très faibles, ils ne devraient enregistrer de mouvement significatif qu’après la publication des objectifs pour 2016.