Complément d’information sur les chiffres de l’Observatoire Crédit Logement/CSA paru dans notre actualité d’hier. Stabilité des taux d’intérêt Pour rappel, après une légère remontée durant l’été (+16 points de base), et malgré une hausse plus marquée de l’OAT à 10 ans observée depuis la mi-avril (+85 points), les taux des crédits immobiliers se sont maintenus pour la rentrée. Hors assurance et coût de garanties, la moyenne se situe à 2,19 % ; les acquisitions dans l’ancien se négocient aux environs de 2,24 %, contre 2,18 % pour dans le neuf. Ces chiffres montrent une croissance modérée, de 10 et 21 points de base respectivement sur les deux marchés. Les taux retrouvent ainsi leur niveau très attractif du début du printemps 2015, entraînant une nouvelle baisse de la part des emprunts à taux variables qui descend à 0,6 %, un seuil historique depuis les années 2000. Majorité de durées de prêt longues Concernant la durée de prêts, nous vous informions que les crédits longs sont toujours les plus nombreux, compensant efficacement la légère reprise des taux constatée entre juin et août. La durée moyenne est de 209 mois, et l’acquisition d’un bien ancien se finance sur 225 mois, contre 223 mois pour un logement neuf. Grâce à ces conditions de marchés favorables, les primo-accédants, ménages jeunes ou modestes, sont de plus en plus nombreux à essayer de concrétiser leur projet. Sur l’ensemble des prêts à l’accession, plus de la moitié sont des crédits de plus de 20 ans (56,2 %, soit 11,7 % de plus qu’en 2013). La proportion de prêts de 25 ans atteint 21,4 %, tandis que la production de crédits à 15 ans recule ; de 22,2 % en 2013, elle descend à 17,2 % en septembre 2015. L’état du marché C’est au niveau de l’état du marché que nous vous apportons aujourd’hui un complément d’information. Le crédit enregistre un regain d’activité après une période estivale traditionnellement calme. Le rythme de progression mesuré en année glissante est rapide et élevé : +36,8 % et 30,8 % respectivement pour la production et le nombre de crédits accordés. Mais les opérations coûtent plus cher aux ménages à cause de la baisse de leurs revenus. De 3,75 années de revenus en septembre 2014, le coût relatif grimpe à 3,79 années. En parallèle, le niveau de l’apport personnel poursuit son recul ; entre janvier et septembre, il a perdu 8 % contre -4,6 % un an auparavant.