Lorsque les voies traditionnelles d’accès à la propriété se ferment, aussi bien à cause des prix immobiliers que de la difficulté de décrocher le financement nécessaire, d’autres alternatives existent. Définition du viager et du Viafix® Vous faites partie des 83 % des Français qui peinent à obtenir un prêt immobilier ou des 60,5 % de potentiels acquéreurs contraints de reporter votre projet d’achat d’un logement ? Et si vous recouriez à l’un des systèmes ne nécessitant pas d’étude de dossier de financement ? Ils consistent tout simplement pour le vendeur à accorder un crédit à l’acquéreur afin que celui-ci devienne immédiatement propriétaire, voire même qu'il puisse emménager dans le logement concerné. En contrepartie, l’acquéreur s’engage à verser périodiquement une rente (éventuellement accompagnée d’un bouquet) au vendeur durant toute la durée du contrat. Lorsque les deux parties s’accordent sur une cessation du paiement de la rente au décès de l’une ou l’autre, on parle de viager. Toutefois, cette méthode a le désavantage de reposer sur un facteur difficilement estimable : l’espérance de vie. Le Viafix® se présente alors comme une solution plus rassurante. Le terme du versement des rentes est convenu dès la signature du contrat. Cette formule de vente a été mise au point en 1981 pour se substituer au viager à rente temporaire et la marque est déposée à l’INPI depuis 1983. Des avantages multiples pour l’acheteur et le vendeur Avec le Viafix®, l’acquéreur devient propriétaire sans effectuer de démarche longue et fastidieuse et sans payer les intérêts d’un prêt immobilier, ce qui lui fait gagner du pouvoir d’achat. ImportantPar ailleurs, si le bien n’est pas occupé, il peut, avec l’assentiment du vendeur, s’y installer ou le faire louer. L’impôt foncier et la réalisation d’éventuels travaux lui reviennent désormais. Pour le vendeur, il permet de tirer un revenu d’un bien qu’il a du mal à vendre, du fait d’une localisation peu attractive, des conditions de marché, etc. Mais surtout, l’opération lui permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse. D’une part, la rente perçue n’est pas imposable, car non assimilée à un revenu immobilier. D’autre part, en cas de décès, les héritiers continuent à percevoir cette rente non imposée, ce qui en fait une forme de transmission de patrimoine très intéressante. Enfin, si le vendeur y élit domicile, il peut négocier auprès de l’acquéreur la possibilité d’y rester jusqu’à son décès ou jusqu’au terme du versement de la rente ; et en cas de défaut de paiement par ce dernier, son bien lui est restitué. Modalités de la vente flexibles, suppression du passage par la banque, règlementation encore souple… profitez vite de la liberté offerte par ces contrats de vente alternatifs, en plein essor !