Les banques continuent de brader leur prix. Les taux se sont maintenus en février à un niveau jamais vu par le passé. Une situation qui profite essentiellement aux candidats à l’acquisition. Ils peuvent réaliser de belles économies et regagner du pouvoir d’achat. Des économies substantielles Les taux n’en finissent plus de baisser. En février 2015, les Français ont pu s’endetter à 2,21 %, révèle l’Observatoire du financement CSA/Crédit Logement dans une étude publiée le 4 mars dernier. Le repli concerne aussi bien les logements neufs (2,23 % en février contre 3,08 % en décembre 2013) que les anciens (2,19 % contre 3,08 %), ainsi que les travaux (2,23 % contre 3,12 %). Entre janvier 2012 et décembre 2013, le taux moyen a fondu comme neige au soleil, en passant de 4 % à 3,08 %. Ces conditions exceptionnelles restent une aubaine pour les candidats à l’accession. « Comparé à janvier 2012, une mensualité de 1 000 euros (hors assurance) sur 20 ans permet d’emprunter 20 % de capital en plus tout en réalisant jusqu’à 42 % d’économies sur le coût du prêt immobilier », estiment les professionnels. Conjugué au repli des prix immobiliers sur tout le territoire (2,2 % en un an), le contexte actuel devrait redonner du pouvoir d’achat aux acheteurs. La durée moyenne s’allonge Un remboursement étalé sur une période plus longue renforce votre pouvoir d’achat, car les mensualités baissent. D’après l’Observatoire CSA/Crédit Logement, « la durée moyenne des crédits s’allonge de six mois entre 2014 et 2015, profitant ainsi aux jeunes ménages ». D’ailleurs, les crédits à long terme sont destinés spécialement pour eux. Crédit immobilier : en passe d’être gratuit Dans un contexte de baisse générale, entre un prêt à taux fixe et un crédit révisable, le choix est vite fait. En effet, les révisables coutent 0,25 % moins cher que les fixes. Une marge insuffisante donc pour se protéger du risque certain des taux variables. Après avoir dévalé la pente, les taux finiront par remonter. Actuellement, le taux fixe moyen sur 15 ans tourne autour de 2,20 %, alors que l’inflation devrait être proche de zéro. Dans ce contexte, le taux réel d’un prêt contracté aujourd’hui s’établit à 2 %. Cependant, en cas de reprise économique, et si l’inflation retrouve son niveau normal (2 % comme le prévoit la BCE), le taux réel tendrait vers zéro. Le crédit pourrait alors devenir gratuit.