Les prix ont fortement régressé sur le marché des résidences secondaires, constate le réseau Guy Hoquet. Le marché des résidences secondaires boit la tasse Le marché des résidences secondaires a du plomb dans l’aile, observe le réseau Guy Hoquet. Freiné notamment par la hausse de 20 % de la taxe d’habitation, mais également par la faiblesse de la demande. Résultat : les prix se sont effondrés sur tout le territoire et pour tous types de biens. « Faute d’acquéreurs et avec la crise qui persiste, les prix des résidences secondaires se sont considérablement effrités. Le repli a été le plus fort sur l’ensemble du marché : sur les régions emblématiques de ce marché, le recul a atteint 4,3 % en un an, contre -1,7 % en France en moyenne. On achète principalement une résidence secondaire pour le plaisir, mais elle est la plus lourdement sanctionnée par le manque de confiance », résume Fabrice Abraham, patron du réseau Guy Hoquet l’Immobilier. La balle est dans le camp des acheteurs, qui se retrouvent ainsi dans une meilleure position pour négocier. Face à l’attentisme des acquéreurs, les vendeurs n’ont d’autres choix que de réduire leurs prétentions. La baisse n’a pas non plus épargné les biens de prestige, remarque Peggy Bancquart, franchisée Guy Hoquet à Saint-Tropez. « Avec seulement 850 000 euros en poche, on peut aujourd’hui devenir propriétaire d’un appartement de 90 m² avec vue sur mer et toit-terrasse de 150 m², ce qui était quasiment impossible il y a encore quelques années », regrette-t-elle. « Certaines stations comme Courchevel, dont les prix ont atteint des sommets il n’y a pas encore longtemps, ne font plus rêver les riches fortunes étrangères. Certains biens ont perdu jusqu’à un tiers de leur valeur », commente Stéphane Breton, agent immobilier Guy Hoquet à Albertville. Que de bonnes affaires Conjuguée à la dégringolade des taux des crédits immobiliers qui sont tombés à 2,40 % sur 20 ans en février, l’atonie du marché des résidences secondaires réserve de réelles opportunités pour les acheteurs potentiels. Avec un contexte de déflation en Europe, les candidats à l’accession devraient en 2015 continuer à bénéficier des conditions d’emprunt exceptionnelles.