À New York, certains immeubles en copropriété deviennent des cercles très fermés, où les membres déjà présents ont toute latitude pour choisir leurs futurs voisins. Les formalités relèvent parfois du parcours du combattant pour ceux qui aspirent à devenir les prochains nouveaux propriétaires. Les immeubles « co-ops », les clubs immobiliers très privés de New York Les immeubles « co-ops » de New York sont devenus des clubs très privés. Même des stars comme Mariah Carey ou Madonna ont vu leur candidature refusée. La sévérité de la sélection est même telle qu’aujourd’hui certains des occupants actuels ont bien conscience de ne plus correspondre eux-mêmes aux critères d’acceptation actuels. D’une part, le tarif est extrêmement élevé et il faut avoir des moyens conséquents. De l’autre, il faut montrer patte blanche au « board » d’habitants qui décide qui aura le privilège de les rejoindre. Et pour cela, il faut présenter un dossier en béton qui sera passé au crible, sans compter une série d’entretiens, qui incluent les enfants, et même l’animal de compagnie de la famille. Toutefois, les contraintes de logement ont un impact sur ce créneau très spécifique de l’immobilier de luxe new-yorkais. Leur nombre a diminué ; alors qu’ils représentaient 85 % des biens dans les quartiers huppés face à Central Park Central Park ou sur la Ve Avenue, en une décennie, ce chiffre est tombé à 70 %. En même temps, ils ont poussé les prix des condos », les copropriétés « classiques » vers le haut : celles-ci coûtent aujourd’hui 30 % plus cher que les co-ops. Manhattan construit de nouvelles résidences de luxe à des prix astronomiques Pour répondre à la demande du marché, Manhattan redessine son paysage immobilier avec une douzaine de tours résidentielles de luxe supplémentaires déjà en chantier ou en projet. Une de ces futures adresses prestigieuses, le 53 W. 53rd St., commence à être mise en vente cette semaine, au prix plancher de 3 millions de dollars et jusqu’à 15 millions pour ceux qui visent le penthouse. Et ce montant n’est encore rien par rapport aux 15 à 150 millions de dollars exigés pour habiter au 220 Central Park South, face à Central Park. Au total, c’est un parc de 3 milliards de dollars qui est proposé, essentiellement des condos pour séduire les investisseurs internationaux. Car au vu de ces prix exorbitants, il est évidemment exclu d’imaginer les potentiels acquéreurs solliciter un crédit immobilier auprès d’un courtier immobilier tel que Meilleurtaux.