Payer un loyer tous les mois n'est pas une fatalité. Mais en faisant le calcul, on s'aperçoit que devenir propriétaire semble plus intéressant, et c’est tout à fait faisable, surtout avec les taux de crédits immobiliers actuels. Devenir propriétaire, c'est possible Sandra et Nadia sont bien dans leur HLM. Du soleil toute la journée, un quartier calme et plein de végétations, des voisins sympas dans la même tranche d'âge… Bref, cet appartement des années soixante leur plaît, avec sa vraie cuisine, ses nombreux placards et son beau parquet. Une réunion d'information sur les modalités de mise en vente des logements ayant été organisée par le bailleur, elles n’ont pas manqué l’occasion d’y assister. Cette rencontre a été un déclic. Ce qui paraissait impensable avant, à savoir devenir propriétaire, était finalement possible. « Finalement, cette réunion nous a montré que c'était faisable, en faisant les bons calculs ! », estime Nadia. « Et le crédit nous revient moins cher, avec 177 euros de mensualités, charges et impôts locaux compris, alors qu’on s’acquittait auparavant de 200 euros de loyers chacune », poursuit-elle. Le plus dur, c'est de se décider Leur appartement T3, mis en vente à 69 000 euros, était deux fois moins cher que ce qu'on trouve sur le marché. Avec l'aide d'un courtier, Nadia et Sandra ont franchi toutes les étapes sans encombre… ou presque. Les négociations avec la banque n'ont pas été simples : comme locataires, elles pouvaient théoriquement acheter sans apport, mais leur emploi, femmes de ménage chez des particuliers, était considéré comme « précaire ». Heureusement, Nadia avait quelques économies qui leur ont permis de constituer un apport personnel et de faire baisser les mensualités. Somme toute, tout s'est bien enchaîné : des frais de notaire réduits, l'accès possible au prêt à taux zéro et toujours des allocations logements. Nadia et Sandra sont contentes d'avoir pris cette décision et incitent leurs voisins à faire de même. Sandra se rappelle de ses parents, une génération qui a dû travailler dur. Ils lui avaient dit un jour : « Avec nos retraites, s'il fallait payer un loyer, on ne s'en sortirait pas ». Aujourd'hui, elle est propriétaire de son logement.