La France se classe troisième sur 17 pays au classement du prix du mètre carré neuf. Une position peu enviable même si les avantages fiscaux en cas d'investissement locatif font baisser un peu le prix. Les grandes lignes du Property Index La publication des résultats de l'étude Property Index qui compare les prix de l'immobilier résidentiel dans 17 pays majoritairement européens donne un éclairage instructif sur le marché de l'immobilier. En tête des pays où le prix du mètre carré d'un logement neuf est le plus cher : le Royaume-Uni et Israël. Londres détient le record avec un prix moyen de 14 089 euros le mètre carré en centre-ville. La France est en troisième position suivie par la Suède. Mais Paris est classée seconde capitale la plus chère avec un mètre carré qui atteint 10 266 euros. Devenir propriétaire d'un logement neuf de 70 m² est le plus facile en Belgique où il faut 3,2 années de salaire brut annuel. En Italie, en Pologne ou en France, il vous faudra travailler entre 6 et 8 ans, et en Israël plus de 12 ans. Un autre enseignement important de cette étude porte sur les taux de couverture de la dette (DSCR) concernant les programmes immobiliers résidentiels : il s'échelonne de 1,1 en Italie à 1,4 en France. C'est sans doute une des raisons pour lesquelles l'immobilier neuf est si cher en France. Le soutien au logement neuf Le gouvernement poursuit ses efforts pour attirer les primo-accédants, notamment par l'élargissement des conditions d'accès au prêt à taux zéro, un dispositif qui permet de financer jusqu'à 26 % du coût du logement et qui est accepté par les banques en tant qu'apport. Et la loi Pinel offre des avantages fiscaux à l'investissement locatif plus intéressant que la loi Duflot. Malgré cela, dans l'Hexagone, l'immobilier neuf est en moyenne 12 % plus cher que l'immobilier ancien. Les promoteurs imputent cette situation à la rigidité de la réglementation en matière de construction. Ce que semble avoir compris le gouvernement qui change peu à peu les règles du jeu de la loi Duflot. La solution d'augmenter l'offre de logements neufs pour faire baisser les prix se heurte encore à la difficulté à trouver du foncier pas trop cher et au parcours du combattant que représentent les démarches à suivre pour l’obtention d’un permis de construire. L'offre a diminué de 26,8 % depuis 2011 même si la tendance s'est inversée depuis un an.