Paris : la chute des taux pousse les prix à la hausse

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 13 février 2015 .
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Publié le vendredi 13 février 2015 14:25 par la Rédaction Meilleurtaux

Les propriétaires ont profité de la reprise des demandes, soutenue par une conjoncture de crédit toujours exceptionnelle, pour revoir leurs prix à la hausse. Un phénomène que l’on observe surtout dans la capitale.

Le frémissement du marché immobilier et bel et bien là, mais jusqu’à quand ?

« La baisse record des taux a permis à la demande de repartir à la hausse. Cela concerne aussi bien les renégociations que les achats (+35 % de demandes de financement liées à l'acquisition, avec compromis signé, déposées sur notre site par rapport à janvier 2014) » se félicite Hervé Hatt, patron du courtier Meilleurtaux.com.

En effet, les taux immobiliers continuent de s’inscrire dans un mouvement baissier depuis le début de l’année. Au mois de janvier, les Français ont pu s’endetter à 2,35 % en moyenne sur 15 ans, à 2,59 % sur 20 ans et 2,93 % sur 25 ans. En septembre 2013, les taux étaient respectivement de 3,05 %, 3,40 % et 3,75 %.

« Avec des taux immobiliers maintenus à des niveaux extrêmement bas, les emprunteurs ont pu réaliser de substantielles économies pour un crédit moyen de 200 000 euros sur 20 ans, qui a perdu 30 % en deux ans et 25 % en une année », renchérit Hervé Hatt.

Les prix repartent à la hausse

Pour une mensualité de 1 000 euros, il est désormais possible d’emprunter 13 000 euros de plus qu’il y a un an, soit « un gain de 5 mètres carrés avec un prix au mètre carré de 2 500 euros », estime Maël Bernier, porte-parole chez Meilleurtaux.com.

Ces conditions exceptionnelles ont permis le retour de certaines catégories de candidats qui, jusque-là, étaient exclues du marché, et soutiennent les demandes.

Sans surprise, les propriétaires n’ont pas attendu longtemps pour revoir les prix à la hausse, c’est notamment le cas à Paris. Ils ont bondi de 0,3 % en janvier comparé au mois de décembre. Les courtiers prévoient ainsi une légère progression des prix dans les mois à venir.

Le même phénomène s’observe sur le reste du territoire, où les prix dans l’ancien et dans le neuf ont amorcé une légère ascension au dernier trimestre 2014. C’est ce que révèle une étude de LPI.