Sur la Côte d’Azur, il n’y a pas eu de correction brutale des prix. Dans les Alpes-Maritimes, ils ont reculé de 1,5 % en 2014 et de 5,1 % en 5 ans. La forte présence des retraités fortunés explique cette résistance. Les prix reculent faiblement sur la Côte d’Azur Alors que les prix s’effondrent un peu partout en France, comme c’est le cas notamment à Châteauroux (-15,6 %), Caen (-10 %) ou à Reims (-11,1 %), ils semblent mieux résister sur le littoral du Var et des Alpes-Maritimes. Les raisons de cette résistance sont à chercher du côté des retraités aisés, omniprésents sur le marché azuréen. Moins pressés de vendre, ces derniers restent calés sur leurs prix de vente et préfèrent attendre, ce qui maintient les tarifs à un niveau élevé. Selon les professionnels, l’immobilier bouge très peu sur la Côte d’Azur. Dans les Alpes-Maritimes, la pierre s’est érodée à un rythme proche de 1,5 % en 2014. Les facilités sur les taux immobiliers 2015 et le recul des prix devraient faire décoller les transactions, tombées à leur plus bas niveau depuis quatre ans. Russes et Italiens ont déserté le marché La commune de Menton, pourtant si plébiscitée des fortunes étrangères, est boudée par les riches acheteurs transalpins, qui sont même nombreux à vouloir vendre. Le prix moyen au mètre carré s’y négocie autour de 4700 euros. À Antibes et Saint-Jean-Cap-Ferrat, les investisseurs russes ont également abandonné le marché depuis le plongeon du cours du rouble fin 2014. Les prix ont reculé de 15 % à 20 %, indique Charles Boukhobza, représentant du réseau Coldwell Banker à Antibes. Les acheteurs se font rares et les transactions régressent. Ceux qui ont investi au cours de la période folle traversent aujourd’hui une mauvaise passe. Charles Boukhobza Depuis janvier 2015, l’on assiste à un léger frémissement des transactions. Les professionnels s’attendent à une reprise du dollar face à l’euro afin d’attirer la clientèle américaine. Les marchés de résidences secondaires sont également à la traine, bien que la situation est loin d’être alarmante. À la marina de la baie des Anges, entre Nice et Antibes, les prix des appartements refluent de 1,5 % à 2 % par an depuis trois ou quatre ans, regrette M. Pelou, de la FNAIM. M. Pelou