Les jeunes candidats à une première propriété sont de plus en plus nombreux sur le marché après l’avoir déserté les années précédentes. En deux ans, leur part de marché est passée de 30 % à 35 % selon une étude du réseau Guy Hoquet. La part des primo-accédants est passée à 35 % Le nombre de primo-accédants est en hausse en 2015. Ces personnes qui veulent acquérir leur tout premier bien immobilier ont moins de 40 ans. 80 % d’entre eux sont en couple et la plupart ont des enfants. Sur le critère des revenus, 50 % se situent au-dessus de la moyenne, puisqu’ils perçoivent plus de 3000 € mensuels. Qu’est-ce qui motive le retour des moins de 40 ans sur le marché de l’immobilier ? La perspective d’avoir leur propre toit avec « la liberté de se sentir chez soi ». En outre, rembourser un crédit est une alternative bien plus intéressante que payer un loyer, sans compter que posséder une maison représente un capital « pour préparer l’avenir ». Des taux d’intérêt à leur plus bas niveau Par ailleurs, les conditions de marché sont favorables aux emprunteurs, grâce à la conjonction de plusieurs facteurs. Pour commencer, les taux d’intérêt, en baisse depuis 2013, ont atteint des niveaux planchers, et continuent même à reculer. Fin février, les prêts sur 15 ans par exemple se négociaient à 2,20 % en moyenne. Du jamais vu qui incite les moins de 30 ans à se lancer. Il suffit de réaliser une simulation de crédit immobilier pour comprendre les avantages à tirer de réaliser l’opération maintenant, même si, a priori, aucune remontée des taux d’intérêt n’est attendue au cours des prochains mois. Des prix immobiliers en baisse contrairement aux autres pays Les prix de l’immobilier aussi sont orientés à la baisse pour la quatrième année consécutive. Malgré de fortes disparités, en moyenne, le prix du mètre carré a diminué de 2,8 % en 2014, et une contraction supplémentaire de 2,7 % est prévue pour 2015. En dépit de ce retour des primo-accédants, les secundo-accédants, c’est-à-dire les propriétaires qui achètent une deuxième résidence, restent majoritaires sur le marché avec 46 % du total des transactions. Pour les uns comme les autres, le marché français est idéal pour un investissement, une forte progression des prix étant attendue dans les pays voisins comme l’Allemagne (+5 %), le Royaume-Uni (+4 %) ou l’Irlande (+ 9 %).