Le courtier immobilier Meilleurtaux.com a publié le 15 septembre 2014 une analyse permettant aux particuliers de décider que choisir entre l’achat et la location en fonction de leur ville de résidence et de la surface. La rentabilité de l’achat augmente avec la surface Avec la chute des taux de prêt immobilier et la stabilisation des prix, il est tentant d’investir pour l’achat de sa résidence principale et cette étude qui porte sur les 39 plus grandes villes de France permet d’obtenir des informations essentielles pour une prise de décision éclairée. De manière générale, la rentabilité d’une acquisition immobilière par rapport à la location augmente proportionnellement à la surface. Pour en juger, voici quelques chiffres éloquents : pour un logement de 100 m², l’achat supplante l’attrait de la location dès 4 ans ; le délai passe ensuite à 5 ans pour 70 m² et 7 ans pour 50 m² ; quant aux propriétaires d’un logement de 30 m², ils devront attendre 19 ans ! L’explication tient essentiellement à la faiblesse des taux d’intérêt, qui accroît la capacité d’achat, rendant le crédit plus attractif, sans oublier la sécurité et le plaisir de la propriété. Brest remporte la palme des villes où il fait bon acheter Toujours selon Meilleurtaux, courtier immobilier, dans des villes comme Brest, Perpignan, Strasbourg, Limoges, Mulhouse ou encore Lille, les prix bas permettent très rapidement de rentabiliser un achat immobilier. En prenant comme référence un logement de 50 m², il suffit de 2 ans de détention à Brest pour que l’achat prenne le pas sur la location. En grimpant à 100 m², en quelques mois (0,8 an), l’avantage de l’acquisition est flagrant, et la ville décroche d’ailleurs la palme en la matière, devançant Clermont-Ferrand, Limoges et Perpignan (1,5 an et 1 an) ou encore Mulhouse (2 ans et 1 an). La même tendance est observée ailleurs, bien que les délais soient plus longs. À Bordeaux, pour les mêmes surfaces, les candidats à l’achat doivent patienter 26 ans et 6 ans respectivement pour que l’achat devienne plus intéressant que la location. Paris fait figure d’exception. Alors que dans 36 des 39 villes étudiées, le délai maximum d’amortissement d’un achat immobilier de 100 m² est de 8,5 ans, il explose dans quelques communes franciliennes avec des pics à Montreuil (16,5 ans), Boulogne-Billancourt (17,5 ans) et Paris (19 ans).