Crédit immobilier : les taux continueront de baisser

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 16 septembre 2014 .
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Publié le mardi 16 septembre 2014 15:26 par la Rédaction Meilleurtaux

La baisse des taux des crédits immobiliers s’est maintenue au mois d’août selon des données de l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Concrètement, les taux moyens ont reculé de 40 points depuis janvier.

Une conjonction de facteurs positifs

Dans le sillage du taux directeur de la BCE qui vient d’être révisé de nouveau à la baisse – c’est la 6e fois sur les deux dernières années –, la plupart des experts envisagent un prochain recul des taux des crédits immobiliers.

• 97 % des demandes de crédits se sont conclues sur un taux inférieur à 3,5 %.

Un pourcentage en hausse de près de 12 % par rapport à 2013. En moyenne les taux étaient de 2,68 % en août pour un achat dans l’immobilier ancien et 2,71 % dans le neuf, hors assurances et sans distinction de durée de prêt.

Cette baisse n’est pas près de s’arrêter, notamment avec la rentrée et les habituelles offres promotionnelles que ne manqueront pas de lancer prochainement les banques. Si on y ajoute le très bas niveau d’inflation, tous les voyants sont donc au vert pour un maintien sur les 2 à 3 prochains mois du très bas niveau des taux des prêts immobiliers.

L’Observatoire Crédit Logement remarque cependant que « la baisse s'est ralentie » du fait du calme habituel qui règne sur les marchés durant la période des grandes vacances.

Les banques incitées à accorder plus de prêts

La rentrée est habituellement l’une des périodes les plus propices à la « chasse au client » pour les banques et le crédit immobilier est pour ces dernières le produit d’appel par excellence.

Ainsi, certains experts n’hésitent pas à affirmer que la plupart des établissements de prêt sont disposés à accorder de 0,02 % à 0,0 4 % de baisse sur les taux proposés.

En outre, la BCE a, en parallèle du recul de son taux directeur, aussi revu à la baisse le taux de rémunération des dépôts placés chez elle par les banques. Il est devenu négatif, passant à -0,20 %, ce qui devrait rendre les banques encore plus enclines à accorder des prêts.