Alors que les prix de l’immobilier parisien résistent au premier semestre 2014, ils ont chuté fortement entre juillet et août, pour s’établir aujourd’hui en dessous de la barre des 8000 euros. Les prix ont fortement chuté entre juillet et août Sur le secteur « très surveillé » de l’immobilier parisien, le prix moyen de la pierre se situe aujourd’hui sous la barre symbolique des 8000 euros. D’après les derniers chiffres relayés par MeilleursAgents, le prix moyen de l’ancien tourne autour de 7930 euros, soit 660 euros de moins par rapport à son niveau historique en juin 2011. Cette baisse redonne du pouvoir d’achat aux ménages (20 % de plus qu’en 2011). Une excellente nouvelle pour les futurs acquéreurs en complément de la baisse historique des taux immobiliers. Alors que le prix de la pierre parisienne a glissé de 1,5 %, étonnamment les prix de la banlieue font de la résistance cet été. Selon l’indicateur de tension immobilière (ITI) de MeilleursAgents, cette tendance devra bientôt prendre fin. L’ITI permet d’anticiper les mouvements des prix sur les 6 prochains mois, et il peut être évalué en divisant le nombre total d’acquéreurs actifs par le nombre total de vendeurs actifs. Lorsque cet indicateur est supérieur à 3, cela signifie qu’il y a 3 fois plus d’acheteurs actifs que de vendeurs actifs sur le marché, et les prix devraient donc grimper. Un ITI compris entre 2 et 3 signifie que les prix vont se stabiliser. S’il est inférieur à 2, cela indique un mouvement baissier des prix immobiliers. En ce moment, l’ITI de la petite comme de la grande couronne se situe au-dessous de 1. Ainsi, la tendance à la baisse devra se poursuivre. Un repli de 3 à 5 points d’ici la fin de l’année Sébastien de Lafond, patron de MeilleurAgents, table sur une baisse de 3 % à 5 % des prix de l’immobilier jusqu’à la fin de l’année, un recul qui devrait atteindre la fourchette annoncée dès janvier. Cette baisse des prix intervient dans un contexte de marasme économique, qu’on attribue à de nombreux facteurs tels qu’un taux de chômage élevé, une croissance en berne ainsi qu’à une perte de confiance des acheteurs et des banques.