La durée du trajet : quel impact sur l'immobilier ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 6 novembre 2018 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le vendredi 3 octobre 2014 15:59 par la Rédaction Meilleurtaux

On sait que les Français passent une semaine par an dans les transports. Étonnement, le temps de trajet a un impact important sur le prix du logement et les conditions d’octroi aux prêts immobiliers.

Le temps de trajet : motivation première des Français dans le choix du mode de transport

Le dernier baromètre de Sofinscope/Crédit Agricole Consumer Finance révèle le comportement et les habitudes des Français à l’égard de leur mode de transport.

• Selon cette étude, 46 % des personnes interrogées choisissent leur moyen de transport en fonction de la durée du trajet. Par contre, 42 % d’entre eux privilégient l’aspect pratique.

Cette question concerne davantage les Franciliens dont le trajet domicile-travail compte 43 minutes, selon une étude réalisée par Ixxi (filiale de la RATP), alors que la moyenne nationale avoisine les 23 minutes, d’après une enquête de la société Randstad. Enfin, le coût est l’argument retenu par 40 % des répondants.

Les Français dépensent chaque mois 200 euros pour se déplacer. Un montant dont les emprunteurs doivent prendre en compte dans leur plan de financement.

Une fois de plus, les Franciliens se démarquent. « Leurs dépenses liées aux déplacements sont 40 % supérieures à celles des habitants de province (261 euros contre 187 euros) », remarque Jean-Marc Merly, directeur du développement de Viaxel.

Quelles conséquences sur la valeur du logement et l’accès au crédit ?

Lors d’un changement d’adresse, les candidats à l’acquisition doivent tenir compte de la distance entre leur résidence et leur lieu de travail.

« Lorsque le bien est trop éloigné, le budget transport va vite grimper, souligne Maël Bernier, directrice de la communication du courtier immobilier Meilleurtaux, tout en rappelant que celui-ci pèse sur la somme qu’il reste une fois les remboursements mensuels payés ».

Il faut savoir que le reste à vivre est un indicateur clé pour évaluer le niveau d’endettement d’un ménage et reste un facteur déterminant dans l’octroi d’un crédit.

• Par conséquent, ceux qui convoitent un logement isolé et mal desservi seront désavantagés par rapport aux autres dossiers.

De même, les établissements de prêt accordent une grande importance à l’emplacement du bien immobilier, c’est notamment le cas lorsque l’emprunteur choisit une caution hypothécaire. En effet, la valeur des biens les plus isolés et mal desservis se déprécierait rapidement lors d’une baisse des prix. Les banques ne prendront évidemment pas ce risque.

Vous l’aurez compris : la durée de trajet, donc le choix de l’adresse, a un effet non négligeable sur les conditions d’octroi des prêts immobiliers. La prochaine fois que vous prévoirez une nouvelle acquisition, ne faites plus l’impasse sur l’emplacement et privilégiez un logement bien desservi et bien placé.