Emprunter ou de renégocier un prêt immobilier : c’est le moment idéal !

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 6 novembre 2018 .
Temps de lecture : 2 min

Détails

Publié le mercredi 24 décembre 2014 08:05 par la Rédaction Meilleurtaux

Selon les courtiers immobiliers, les conditions du marché sont nettement en faveur des emprunteurs. Le moment est propice à un achat, et la situation devrait perdurer jusqu’en début 2015.

Des taux inférieurs à 3 % pour toutes les durées

Depuis le début de l’année, les taux de crédit immobilier enregistrent une diminution constante, et se sont stabilisés à des seuils historiques. Par rapport à leur niveau de 2011, ce repli des taux permet aux emprunteurs, à mensualités égales, d’augmenter leur capacité d’emprunt de 17 200 €.

Cette tendance baissière est d’autant plus intéressante qu’elle a eu une ampleur inattendue, estiment les courtiers immobiliers.

• En effet, alors qu’en fin 2013, seuls les meilleurs profils pouvaient espérer décrocher des crédits à 3 %, en décembre 2014, toutes durées confondues, les prêts se négocient à des taux inférieurs à 3 %.

Pour preuve, à travers la France, pour finir cette année, les emprunts sur 20 ans sont accordés à 2,75 % en moyenne, avec des disparités plus ou moins importantes selon les régions, puisqu’à l’Ouest, il est possible de trouver des offres à 2,60 % en moyenne (jusqu’à 2,10 % à Toulouse) contre 2,70 % dans le Nord. Les établissements de crédit sont même favorables à un repli de 0,10 % pour les meilleurs dossiers.

La renégociation, un autre moyen de profiter des taux faibles

Outre les primo-accédants, les titulaires d’un crédit qui se situe dans le premier tiers de son existence devraient profiter du différentiel de taux pour réaliser une renégociation. Cette opération financière, de plus en plus courante, a d’ailleurs largement supporté l’activité du secteur au cours des derniers mois.

Les courtiers immobiliers affichent par ailleurs leur optimisme pour le début de l’année prochaine, anticipant même une baisse supplémentaire, ou en tous cas, aucune remontée des taux.

Une contraction modérée des prix serait également au programme, permettant ainsi le retour sur le marché d’un plus grand nombre de primo-accédants aujourd’hui exclus.

Dans ce même objectif d’ouverture de l’accession, les banques, pour qui le crédit immobilier reste un produit phare pour conquérir de nouveaux clients, travaillent sur des barèmes 2015 toujours attractifs.