D’après l’étude annuelle de l’Insee, le patrimoine économique de l’Hexagone s’est établi à 13 345 milliards d'euros en 2013. Cette légère progression est attribuée au repli des prix de la pierre. Le patrimoine des ménages évolue faiblement en 2013 L’Insee vient de rendre publics le vendredi 19 décembre les résultats de son rapport sur le patrimoine économique national. Selon cette étude, le patrimoine des Français a enregistré une faible progression en un an. En 2013, la valeur des biens détenus par les ménages, sans les dettes, s’établissait à 10 414 milliards d’euros, soit une hausse de +1,8 % comparé à l’année précédente. Cette enquête montre également que le patrimoine global de la France a stagné au cours des deux dernières années. Une progression moins encourageante que celle observée entre 2010 et 2011. Pendant cette période, le patrimoine des Français s’est valorisé de +6,9 % chaque année. Dans la même foulée, le patrimoine des entreprises non financières a fléchi de 5 %. Le repli est de 12,4 % pour les sociétés financières contre 0,4 % pour les administrations publiques. L’immobilier a freiné la croissance du patrimoine des Français Si le patrimoine économique de l’Hexagone a du plomb dans l’aile, c’est surtout à cause de l’immobilier. En 2013, la valeur des logements et des terrains bâtis, qui représentent environ 60 % des actifs des ménages, a fait du sur place (+0,1 %). De même, les prix de la pierre se sont orientés à la baisse durant cette même période. D’après la Fnaim, le repli est estimé à -1,7 % en 2014. Une tendance qui devrait se maintenir sur l’ensemble de l’Hexagone en 2015. « Les mises en chantier de logements neufs reculent de nouveau et l’indice du coût de la construction diminue légèrement, entraînant une baisse de la valeur de l’investissement des ménages », indique l'Insee. Selon toujours cette même étude, plus d’un Français sur deux (62 % des Français donc) ont profité de la baisse des taux emprunts immobiliers pour devenir propriétaires en 2013, contre 57,7 % il y a encore trois ans. Et 17 % des propriétaires possèdent une résidence secondaire en 2013.